La retraite à 64 ans le POUR et le CONTRE.
Le POUR de la retraite à 64 ans
Montant annuel des retraités qui ne seront pas versées, environ 3,5 milliards
Montant annuel des cotisations 2,7 milliards collectées.
Impôts sur les revenus plus élevés lorsque l’on travail et qui dit plus de revenus et normalement plus de consommation qui est l’un des éléments de la croissance.
Toutefois cet impôt plus élevé ne devrait pas casser 3 pattes à un canard, 500 millions d’euros devrait être un maximum.
Le CONTRE de la retraite à 64 ans.
Augmentation d’environ 1 000 000 de chômeurs pour un coût d’environ 3 milliards annuels.
Montant, difficilement chiffrable, des arrêts de travail entre 62 et 64 ans qui pourrait s’avérer incontrôlables voir importants voir un gouffre pour la Sécurité Sociale.
Handicap et coût pour les employeurs des salariés de 62-64 ans, qui ne refuseront pas d’obtenir un voir plusieurs arrêts maladie.
Et l’élément principal le bonheur d’être en retraite en bonne santé et pas trop fatigué par le travail managé maintenant d’une manière perverse, fatigué par des transports inadaptés et se lever tôt le matin.
Nous voyons clairement que la différence est minime.
Il y a en toute évidence des manipulations de tiroirs, le tiroir des retraites qui serait bénéficiaire de cette loi et de l’autre le tiroir de l’UNEDIC et le tiroir de la Sécurité Sociale, quant à eux déficitaires de cette loi.
Oui la différence serait minime et en conséquence pourquoi vouloir pénaliser de deux ans des millions de personnes qui ont su travailler et très certainement plus difficilement que la génération actuelle.
Toutefois, nous constatons, qu’au fur et à mesure des années que le nombre d’actifs par rapport au nombre de retraités s’est réduit drastiquement et pourtant nous avons toujours près de 6 millions de chômeurs.
Ce manque d’actifs est dû à la naïveté de l’Europe et plus particulièrement la France qui a laissé se désindustrialiser aux profits des pays à salaire moins élevé et aux lois sociales incomparables.
Mais ne nous cachons pas les yeux ce manque d’actifs est aussi dû par le remplacement de la main d’œuvre par des machines, moi même j’ai pu constater que le passage d’une comptabilité écrite à une comptabilité sur ordinateurs a réduit de 50% les effectifs dans ce secteur d’activité.
Si un jour une société de grande importance tourne avec deux trois personnes ne soyons pas étonné, la robotique, les ordinateurs et maintenant l’IA vont, là encore, remplacer des tas d’humains.
Selon l'OCDE, 9% des emplois en France présentent un "risque élevé de substitution" par des robots. Cela représente 2,4 millions d'emplois, voir beaucoup plus.
Alors comment concevoir, maintenant et pour l’avenir, que nos charges sociales basées sur les actifs puissent perdurer ?.
Non il semble évident que ces machines doivent être taxées à hauteur du nombre de salariés qu’elles remplacent, et pas seulement en France, mais en Europe voir dans le monde, c’est une question de survie.
Pour le moment, il semble évident que ce peu de différence annuelle peut-être facilement comblé.
Prenons l’aberration qui me vient à l’esprit comme la défiscalisation et l’exonération des heures supplémentaires qui nous coûterait d’après l’OFCE environ 3 milliards d’euros et détruirait 20000 emplois.
Loi qui coûte, détruit et n’apporte rien ou pas grand chose sur les coûts de production et fait payer à tous ceux qui ne font pas ou ne peuvent pas faire d’heures supplémentaires les coûts sociaux et fiscaux.
Et combien d’autres aides inappropriées plombent un budget dans une situation devenue délicate voir ingérable.
En résumé nous rejetons le bonheur humain pour satisfaire les l’obits de la finance, l’être humain est devenu un loup pour l’homme !!!