Personne n'en parle ici.
Vu l'affluence, rien d'étonnant... mais vu qu'un parallèle immédiat vient à l'esprit avec les actions de Trump après sa défaite aux élections de 2020, cela doit également gêner nos afficionados habituels.
Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol est président depuis 2022.
Il est très impopulaire, sa femme et des proches semblant tremper dans des affaires plus que louches.
Pas de problème, il a une solution: décréter la loi martiale le soir du 3 Décembre.
Il fait bloquer l'accès au Parlement par l'armée dans la foulée, alors que tous les partis (y compris le sien) s'opposent à la loi martiale.
Pas de chance: 190 députés réussissent à pénétrer dans le bâtiment (littéralement par les fenêtres) et votent la fin de la loi martiale.
Petit moment de flottement quand l'armée annonce qu'elle n'en tient pas compte tant que le Président n'annonce pas sa levée.
Celui-ci finit par plier et lève la loi martiale le matin du 4 Décembre.
L'Assemblée nationale vote sa destitution, lui et son entourage (incluant les chefs de l'armée et de la police) sont sous le coup d'une enquête pour rébellion, crime passible de la peine de mort.
L'histoire n'est pas finie, puisque le président refuse de se soumettre aux convocations judiciaires et qu'un mandat d'arrêt vient d'être lancé contre lui. Ses partisans entourent son domicile pour empêcher les forces de l'ordre d'y accéder: comme quoi, il y a des cas sociaux dans tous les pays.
Et j'ai envie de dire: enfin un pays qui montre l'exemple. Autant vous dire que si ce type finit contre un mur face à un peloton d'exécution, je ne verserai pas une larme.