Jean-Pierre Sur les droits de succession, Sarko avait monté l'abattement pour les héritiers directs à 160000 Euros.
Hollande, qui a perdu sa mère juste avant d'être élu, a flingué l'abattement des héritiers directs à 100 000
Parce que ça ne le concernait plus. Maman déjà clamsée. (je le sais, il a rendu hommage le lendemain de son élection au cimetière. Et bizarrement il n'a pas opté pour effet rétroactif. Hollande, même veine que François Falcon.)
Macron a voulu remettre le seuil de Sarko, a été bloqué, par je sais pas qui. Gauchistes? droitistes? je sais pas.
Il y a bien deux écoles, dans ces histoires de succession.
L'une, Mélenchon " faut saigner les héritiers", l'école de gauche du coup.
L'autre, l'école libérale, les ascendants légataires ont déjà eu leur lot de taxe, mais ont reversé un capital, un patrimoine à leurs descendants.
L'Etat, peut effectivement ponctionner, là ou il trouvera du pognon.
Reste à voir la manière dont il tape dessus.
Par exemple, actuellement, les héritiers directs, ont droit à un abattement de 100 000 Euros (cas des enfants, ou de l'époux survivant)
Je répète que c'est Hollande, qui a massacré l'abattement précédent, qui était de 160 000 euros.
Mais lui, il venait à peine d'hériter, donc, ça ne le touchait pas, sa nouvelle règle plus sévère.
C'est ça, qui a de quoi faire rager.
Les politiciens sont bien les aristocrates de l'ancien régime, ils s'octroient des droits indus, des faveurs considérables, et tapent sur tout le reste, tout le reste, c'est l'entrepreneur, le petit et le gros bourgeois, le peuple, le tiers Etat.
Evidemment, pour les plus fortunés, ils ont accès aux petites niches, à la défiscalisation, au placement protégé. Etc...
Donc, logiquement, ces règles de droits de successions frapperont ceux qui n'y peuvent rien.
C'est un peu comme la taxe foncière, certains foyers auront sué toute leur vie, pour s'acheter un petit lopin de terre, un petite casemate, lol, mais avec la hausse de l'immobilier, ils seront frappés de plein fouet par l'impôt, sans qu'ils ne méritent ce coup de massue. Car ils avaient bossé dur, pour enfin se payer leur baraque.
Dans bien des cas, ces règles fiscales sont totalement disproportionnées, voire injustes.