Le pire, c'est que les activistes trans colportent des stéréotypes de genre que les féministes ont combattus. A un garçon attiré par les autres garçons et/ou qui fait de la danse, ils vont dire qu'il est né avec le mauvais sexe, qu'il est en réalité une fille. A une fille qui joue au foot, ils vont dire qu'elle est née avec le mauvais sexe, qu'elle est en réalité un garçon. Et c'est criminel, parce qu'à la fin, il y a des mutilations irréversibles.
Si ces jeunes sont mal dans leur peau, se posent des questions sur leur orientation (chose assez classique à leur âge), il faut les aider à accepter ce qu'ils sont, pas à changer la réalité. "Mon fils, même si tu aimes les garçons, même si tu fais de la danse, ça n'est pas grave, tu restes mon fils, je t'aime comme tu es" : c'est ça qu'il faut leur dire, mais certainement pas leur monter le bourrichon en leur faisant croire qu'ils sont "assignés au mauvais genre" (car ce faisant, on ne fait que renforcer leur mal-être, et on les pousse à accepter des mutilations irréversibles).
En tout étant de cause, ce n'est pas parce qu'un homme se sent femme qu'il est forcément une femme. Et ce n'est pas parce que Christine and the Queens dit qu'elle est un homme qu'elle est vraiment un homme. Je réfute l'argument selon lequel chacun est le mieux placé pour savoir ce qu'il est réellement. Moi, je suis un homo-sapiens doté d'un caryotype XY, donc de sexe masculin. Et même si un jour, je me sens femme, ou table, ou chien, ou héron, je serai toujours un homo-sapiens doté d'un caryotype XY, donc de sexe masculin.