Samantha2 Alors maintenant en pratique. En Syrie, il n'y avait qu'une alternative :
soit la dictature laïque d'Assad, un mal sûrement, mais un moindre mal par rapport à d'autres pires.
soit la dictature des égorgeurs islamiques : Daech, Al-Qaida etc.
Avec la chute du régime d'Assad, l'avenir de la Syrie est plus incertain que jamais.
HTS et son leader Al Jolani représente effectivement le jihadisme à la sauce daesh et al qaeda !
Mais d'autres scénarios sont possibles, le pire n'est jamais sûr.
Le pros probable restant une guerre civile syrienne et une partition du territoire entre les différentes composantes de la population.
L'hypothèse d'une solution pacifique démocratique préservant l'unité de la Syrie existe également, mais ça relève de la foi du charbonnier.
L'Occident, imbécile, ignorant et à courte vue, d'autant plus à courte vue qu'il est ignorant, applaudit à la chute du dictateur laïc.
C'est une figure imposée, les diplomaties occidentales ne peuvent pas dire autre chose pour ne pas insulter l'avenir.
Mais voici maintenant les égorgeurs au pouvoir.
Alors, bon "amusement".
Rendez-vous pas demain, mais dans six mois.
C'est pas évident de se projeter à 6 mois au Moyen Orient, surtout en ce moment.
Avec ce qui s'est passé le 7 octobre, avec l'écrasement du hamas, après la déculottée du hezbollah, les malheurs de l'Iran et la chute du régime syrien, plus rien ne sera comme avant.
Mais on peut déjà affirmer que la bordélisation XXL du Moyen Orient a fait passer à la trappe la question palestinienne dont plus personne n'a rien à foutre.
L'air de rien, c'est encore les palestiniens qui ont foutu un merdier pas possible dans les pays arabes en déclenchant la guerre le 7 octobre !
Les palestiniens sont le caillou dans la chaussure dont tout le Moyen Orient a envie de se débarrasser.