Chapoutot mentionne aussi le fait qu'on a beaucoup déforesté, sous le Troisième Reich. Y a pas de pétrole en Allemagne, il y a des idées (vanne incompréhensible pour les moins de 80 ans) mais il y a du charbon et du bois, pour alimenter l'industrie. Si je l'en crois, ce n'est pas non plus brillant pour les montagnes. Ils se sont livré à des excavations monstres dans de petits coins sympa d'Autriche (les Allemands n'ont pas de montagne, en disant "Allemagne" au sens Bochie Herzégovine proprement dite : elles sont sur des territoires suisses ou autrichiens au plan administratif). Ils se sont livrés à des excavations sauvages pour implanter des PC (postes de transmissions et de commandement) enterrés, dans l'idée d'avoir des implantations militaires inexpugnables etc.
Bref, ce n'est pas avec eux qu'on va chanter du Jean Ferrat pour dire comme tout cela est beau, de la plaine à la montagne.
La chanson que l'on vise avec ce parallèle, le prétendu écologisme de Hitler, n'a pas du tout la même histoire. Comme je crois l'avoir déjà mentionné, ce n'est pas tellement d'écologiser le nazisme. C'est une manoeuvre pour nazifier les écologistes, au contraire. C'est la manière dont l'extrême-droite monnétise les points Godwin : les écolos sont des totalitaires. Et du coup les chasseurs, les pollueurs, les productivistes, les climato-sceptiques parano et toute cette clique se font passer pour des Jean Moulin