Maintenant qu'il est sur le point de réussir son pari fou on remarque de sa part un comportement auto destructeur faisant tout pour ne surtout pas parvenir à la présidence.
Il a l'étoffe d'un grand acteur mais pas celle d'un président , il le sait bien car contrairement à beaucoup je le crois intelligent. Son jeu malsain terminé il fait maintenant marche arrière en multipliant les esclandres.
Si je devais faire un pari c'est celui d'une large victoire de Clinton et lui se faisant détester encore plus pour être certain de ne pas être élu.
Je me trompe peut être , possible qu'il soit sincère et désireux de changer la vie des américains mais franchement je n'y crois pas une seconde.
Même si la probabilité est faible, le gars est à une enjambée d'un exploit qui le ferait entrer dans la Grande Histoire.
Il subit depuis la fin des primaires un harcèlement coordonné et des tentatives de déstabilisation et d'humiliation permanentes.
Sans m'aventurer à définir précisément ce qu'il a en tête, je peux néanmoins t'assurer que ça n'est pas un sentiment de légèreté ou la satisfaction d'un trollage réussi, et on ne peut décemment caresser cette idée que sous influence ou parasité par un fort biais d'auto-persuasion.
Et quoi qu'on pense de ses opinions, il faut admettre que nous vivons dans des systèmes démocratiques très partiels régies par une administration centrale pour qui les dirigeants politiques que nous élisons ne sont que des VRP qu'elle se doit d'avoir consacrés, et son accession au pouvoir constituerait une sorte de putsch unique, où les outils démocratiques légitimant le pouvoir d'une oligarchie sur le peuple finissent par lui échapper et donne le pouvoir à l'intrus
Et si on essaie d'imaginer l'après, en toute honnêteté je ne conçois pas comment un homme normal, a fortiori père de famille, pourrait avoir la force de gouverner à rebours de l'institution dont il va prendre la tête.
Mais plutôt que de spéculer sur l'avenir, contentons nous déjà de le remercier pour les 3 bienfaits concrets qu'il a déjà apporté.
1 - Il a assez inquiété le pouvoir en place pour que nombres de politiques et média mimant habituellement le conflit idéologique enflammé s'imposent une collusion éveillant forcément des soupçons sur la réalité d'une possible alternance démocratique.
2 - Il a diffusé un discours de politique de politique extérieur d'un grand courage, qu'on espérait même plus d'un officiel américain, reconnaissant la politique de déstabilisation mortifère des régimes moyen-orientaux par ces prédécesseurs, et que nous pays européen payons et paieront encore de notre sang
3 - Qu'il passe ou ne passe pas il aura déjà au moins flingué les Républicains, un peu comme si JMLP venait volait la primaire à Sarko/Juppé, ça serait déjà en soit jubilatoire
Oui tu analyses fort bien Bobby.
Mine de rien il aura sacrément secoué l'establishment avec sa percée inattendue.
Clinton avait une voie royale devant elle soutenue par les médias et sans doute des financiers occultes.
Trump a mis un gros coup de pied dans la fourmilière , parti de rien ou presque.
On peut le détester pour ses outrances mais c'était bien plus compliqué pour lui de percer au sein du parti républicain.
Son histoire vaut le détour en effet.
Le personnage que je n'aime pas a le mérite néanmoins du courage et de l'audace.
Concernant l'aspect démocratique il est important de connaitre l'identité de la future présidence américaine car il s'agit de la première puissance mondiale.
Un Poutine en Russie ou un Xi Jinping en Chine ont certainement plus de pouvoir qu'un président américain élu pour seulement quatre ans grâce à des investisseurs capables de fortes pressions.
Est il préférable d'avoir au pouvoir une marionnette mythomane adoubée par le système ou un manipulateur narcissique insaisissable disposant de la frappe nucléaire ?
C'est un peu le choix de la peste et du choléra entre Clinton et Trump.
Mais je pense sincèrement que les dés sont jetés et pipés d'avance. Une femme sera à la tête des USA et sans doute pas la plus honorable.