James James, il y a des situations gravissimes où le physique aussi interpelle et prend valeur de symbole. Il n'y a là ni dérision ni caricature. Il se trouve que, parfois, le physique va étrangement de pair avec les capacités réelles, ou velléitaires, des personnages. Ce n'est pas systématique ni généralisable mais peut se révéler frappant chez quelques-uns. Balzac entre autres en a fait pléthore d'analyses dans La Comédie humaine.
L'allure de Churchill, trapu, carré et rogue, allait mystérieusement bien avec son intraitable ténacité au combat et à la résistance face à l'ennemi. La haute stature de De Gaulle allait bien avec son intransigeante résistance, et le rang de grandeur historique auquel il remonta la France, qui avait roulé jusqu'au fond de l'abîme.
On ne traite donc ici d'un Retailleau que dans un désarroi de soupçon... Soupçon quant à sa compétence réelle pour sortir la France du désastre où on l'a fait rouler, sournoisement et à bas bruit, depuis 40 ans. Il y a un seuil où le trop-tard devient irréversible. D'autant plus, comme je disais plus haut, qu'il ne faut pas compter sur ceux qui ont créé les problèmes pour les résoudre.