Fichtre
Juste un copié-collé pour ceux qui doutent de l'emprise de la macronie sur ce cher Barnier !
Ce n'est qu'un petit morceau du folklore qui entoure ce drôle d'épisode .....
'Dans son accord de départ avec Emmanuel Macron figuraient deux points : une vraie liberté pour le choix des ministres ; un soutien des partis qui appartenaient à l’ancienne majorité.
Or plus les jours passaient, plus ce soutien devenait conditionnel. Notamment de la part de deux personnes. Son prédécesseur, Gabriel Attal, aujourd’hui président des députés EPR, n’en faisait qu’à sa guise. "Ça a été un peu compliqué avec lui", constate un ami du Savoyard qui a le sens de la litote. Le désormais ex-ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, vient, comme le chef du gouvernement, de la droite. Ils avaient tout pour s’entendre, sauf que politique rime rarement avec logique.
Les proches de Michel Barnier le présentent comme "un animal à sang froid" : "En cinquante ans de carrière, il ne s’est pas fait un ennemi !" Le moment est-il arrivé de s’en faire un, et même deux ? Il y a ce qui s’est vu. Une passation de pouvoirs n’est pas le lieu le plus discret pour un règlement de comptes. Et il y a tout le reste. Dès le lendemain, loin des caméras, Michel Barnier retrouve Gabriel Attal. Ils ne sont toujours pas sur la même longueur d’onde. Le premier n’a aucune envie de se lier les mains, le second veut avoir le bras long. Forcément, ça se passe mal. On parle composition du gouvernement. Gabriel Attal pousse Gérald Darmanin pour le portefeuille de ministre de la Défense, Michel Barnier sait déjà qu’il ne veut plus de lui au gouvernement - il mettra huit jours à le recevoir pour ne rien lui proposer. Lucide sur son sort, Gérald Darmanin éventera une discussion avec le chef du gouvernement sur une hausse des impôts. Un cadeau de bienvenue!
Les Armées, c’est à Bernard Cazeneuve que Michel Barnier entend les proposer. La discussion tourne court. Qu’Attal évoque d’autres noms et l'hôte de Matignon l’interrompt : "Je t’arrête, on n’est pas sous la IVe République." Attal : "On n’est plus sous la Ve non plus." Entre les deux, une vraie divergence institutionnelle. Un jour de septembre, Agnès Pannier-Runacher sort du bureau de Michel Barnier. Ce dernier, furieux, appelle Gabriel Attal. "Elle m’a dit qu’elle voulait d’abord demander l’autorisation du groupe avant d’accepter d’entrer au gouvernement, c’est très grave." "C’est normal", répond Attal. Qui se demande si son successeur a compris que la majorité absolue, synonyme d’exécutif tout puissant, était morte.
Le Savoyard compte exercer ses fonctions de Premier ministre en toute indépendance, malgré l’émiettement de l’Assemblée nationale. Que le député Attal reste à sa place, et tout ira bien ! On n’entre pas à Matignon à 73 ans pour se faire titiller par un jeune homme de 35 ans. Surtout quand on a une certaine estime de soi, et Michel Barnier n’en manque pas. Gabriel Attal et Laurent Wauquiez ont épinglé dans leurs échanges ce drôle de chef de gouvernement, confondant autorité et autoritarisme suranné. On nous vendait le négociateur du Brexit, capable de ramener à la raison le fantasque Boris Johnson ? Voilà le maître d’école, raide comme un piquet.
Gérald Darmanin, de son côté, observe que Michel Barnier lui fait le coup du mépris. Aucun coup de fil après sa sortie sur les impôts. Ni pour l’enguirlander, ni pour l’inviter à venir en discuter autour d’un whisky. De coup de fil il n’en a jamais reçu, même pour lui signifier qu’il n’était plus ministre. Michel Barnier ne l’a pas rappelé, pas plus qu’il n’a répondu à venir à sa réunion de Tourcoing. Il n’aurait pas été déçu du voyage…
La méthode les oppose tout autant. Gabriel Attal s’étonne du mystère entourant le discours de politique générale, feuille de route du nouveau gouvernement. Le Premier ministre consulte, écoute, mais ne laisse rien percer de ses intentions précises. "Qui gérera le dossier corse, Bruno Retailleau ou Catherine Vautrin ?", demande Gabriel Attal à Michel Barnier au cours d’un échange avec d’autres présidents de groupe de la coalition ? Il attend encore la réponse. Nouvelle divergence institutionnelle. Michel Barnier souhaite garder la main. L’élu des Hauts-de-Seine, à la tête du plus grand groupe de la coalition, veut peser. Le 26 septembre, à la veille d’un séminaire gouvernemental, Attal tient comme un conseil des ministres clandestin, avec les membres du gouvernement adhérents de Renaissance. (sic)
On pourrait continuer, mais bon, point trop n'en faut, pour les ceusses qui auraient ou avaient des doutes sur les limites du système Barnier (fin de sic)
Une incursion dans une sympathique atmosphère, quoi !
Finalement
hub'