Il me semble que la réforme la plus juste et la facile à mettre en place serait celle de la retraite de reversion au conjoint survivant, qui coûte la bagatelle de 41 milliards aux caisses de retraite .
Elle n'a jamais été inventée pour garantir une 2ème retraite au conjoint survivant, mais pour garantir une pension de survie aux femmes au foyer qui élevaient leurs enfants, pendant que le mari et père travaillait et cotisait pour le ménage.
Or aujourd'hui, des veuves et des veufs qui ont déjà une retraite correcte , encaissent en plus, la moitié de la retraite de leur conjoint décédé. Et les conditions pour y avoir droit varient selon son régime de retraite.
En gros, ceux qui ont déjà une belle retraite y ont droit. Elle est sans aucune condition de ressource pour les fonctionnaires, à priori même pour les hauts fonctionnaires. Mais elle est lié aux ressources du survivant pour les salariés du privé et de façon encore plus drastique pour les anciens agriculteurs.
Il ne faut pas beaucoup de revenus à côté, comme encaisser la location de l'ancienne ferme, pour qu'une agricultrice veuve n'ait pas le droit à la réversion de son mari, bien qu'elle même ait une retraite ridicule, souvent en dessous de 1000 eu.
Donc. Il y aurait au moins 10 milliards à gratter , si on alignait tout le monde. au principe des conditions de ressources du survivant.