Ainsi que je l'ai déjà indiqué, les retraités français sont des privilégiés.
Privilégiés par rapport à leurs homologues étrangers : le financement des retraites représente dans notre pays 14% du PIB. Plus que partout ailleurs.
Privilégiés par rapport aux actifs. En effet, de nombreuses études montrent aussi que les retraités français affichent un niveau de vie supérieur à celui des actifs.
Lire ceci, par exemple :
Les 4 chiffres qui montrent que les retraités français ne sont pas (du tout) les plus mal lotis !
Mais cela se fait au détriment du dynamisme de notre économie : du fait de cotisations très élevées, le travail ne paye plus assez, et la compétitivité des entreprises est pénalisée par un coût du travail trop élevé.
En outre, l'importance des prélèvements obligatoires destinés au financement des retraites aboutit à ce que l’État manque de moyens pour financer certains services publics d'importance tels que les hôpitaux, les écoles, etc.
Autrement dit, en France, on a fait le choix de saigner les actifs et de sacrifier certains services publics vitaux pour maintenir le niveau de vie des retraités.
Aujourd'hui, on cherche de l'argent pour résorber les déficits. Mais les mesures suggérées ça et là sont dérisoires. Alors pourquoi ne pas s'attaquer aux pensions des retraites ? Oui, c'est un sujet tabou, mais pourtant, il convient de briser ce tabou.