Surprenant de voir tout ce petit monde, une fois à court d'argument, invoquer le vilain Deep State pour trouver des explications à une déconfiture électorale.
De même, je ne crois pas non plus que les "digues anti Le pen" d'aujourd'hui soient si efficaces.
L'électorat Le Pen, c'est l'un des mieux mobilisés. Ce sont des fidèles, des adeptes de valeur sûre.
Bien sûr, la petite tambouille à désistement a contribué à sauver la tête de pas mal de figures de gauche ou du centre, c'est évident, mais ça ne viendra pas excuser la campagne bizarre que le Bardella a mené entre deux tours.
Certaines investitures ont été nulles de chez nulles et particulièrement dommageables, les annonces de Bardella, venant enterrer, une à une toutes les folles promesses électorales de leur programme à deux balles, aussi, ont contribué à cette chute gigantesque entre 30 Juin et 7 Juillet.
Sinon, comme prévu, c'est un beau merdier actuellement.
Enfin, est ce qu'on doit dire beau merdier ou juste "rien ne change", c'est la purée de pois habituelle?
J'essaie de comprendre ce qui s'est produit cette semaine dernière, et je vois qu'on pourrait nous envisager des premiers ministres issus de n'importe quel bord politique.
Le flou de la Culture Française, à son paroxysme.
L'incapacité de nos politiciens à vouloir s'asseoir, discuter en vue d'une coalition... c'est quand même bien de chez nous, tout ça.
Le Parti, avant le pays, si on devait résumer l'histoire.