candidus
1- Dès lors que vous imaginez que l'homme a des droits "naturels", jadis, "fondamentaux" aujourd'hui, en vertu de sa nature, même si ensuite vous définissez cette nature comme "raisonnable", il est possible de trouver plein de droits. Depuis la déclaration de 1789 que vous citez, nos défenseurs des droits de l'homme en ont trouvé plein de nouveaux, et cela continuera. même si plus il y a de droits, plus certains droits sont susceptibles d'être incompatibles.
Dans les années 1940, il était question des droits "sociaux" : DUDH, préambule de la constitution de 1946 chez nous, qui fait partie de notre bloc de constitutionnalité au même titre que la DDHC. Aujourd'hui, il est question une nouvelle fois de nouveaux droits, avec les droits LGBT-machins, ou l'avortement.
2- Je reviens sur la note que j'ai ajoutée à mon post précédent : certains n'acceptent la compétition électorale que si et seulement si, les partis en compétition acceptent un certain nombre de principes, les droits de l'homme, qui ne cessent de se multiplier. Il faut conclure de cela qu'il y a un carcan imposé aux programmes, que les entraves sont de plus gênantes, handicapantes.
Les deux principes sont acceptés dans notre cité, dans nos textes fondamentaux, dans certaines conventions européennes aussi, me semble-t-il : droits de l'homme, souveraineté populaire. Dans la mesure où ils sont susceptibles de se heurter, il faut a minima les hiérarchiser. Dès lors que les droits de l'homme sont premier, vous n'acceptez qu'une souveraineté populaire limitée... par lesdits droits de l'homme, c'est-à-dire une idéologie.