hubert J"en veux un peu plus encore, si c'était possible, à ce garde des sceaux d'opérette, larmoyant et pathétique dans ses déclarations, après ce drame lamentable !
C'est un avocat. De Formation, à chaque prise de parole, ce grand avocat entre en scène, et déclame son texte, sa prose, son rôle.
Jusqu'à sa mort, il ne saura ouvrir la bouche autrement.
Dès que cet homme se lève, il plaide.
"Petit déjeuner. Dans ton enfance difficile, tu ne savais m'offrir que du chocolat au lait, puis, à l'école de la rue, tu t'es endurci, et tu m'offrais du café, de plus en plus serré. Puis, les affaires marchant bien, tu as voulu entrer dans la Haute, la haute société, côtoyer les grands, et tu t'es mis à m'offrir du thé à la bergamote. Mais, avec l'âge, et l'expérience du crime, ton médecin t'a finalement prescrit du thé sans sucre. Messieurs les jurés, comment oseriez vous condamner perpétuellement un pauvre gamin, qui s'est fait dans les faubourgs, mais qui boit quand même du thé. N'oubliez pas, jurés. Le doute bénéficie toujours à l'accusé" "... mais là, aucun doute, malgré les cagoules, on a vu l'équipée armée comme au Vietnam, tirer sur de braves agents de la pénitencière. Ils doivent être donc châtiés. Pour la France."