Qui, en France, ose dire aujourd’hui : « Je suis de droite » ? Quel artiste ? Quel journaliste ? Quel enseignant ? Quel fonctionnaire ? S’affirmer de droite dans un pays, pourtant majoritairement… de droite, expose au risque d’être taxé de « réac », voire de « facho » dans le monde de la culture, dans les salles de rédaction, à l’Éducation nationale, dans la fonction publique et la plupart des entreprises où il est de bon ton et plus payant de revendiquer son appartenance à la gauche. « Être de droite » demeure dans de nombreux cas une maladie honteuse.
( Quatrième de couverture du livre Être de droite : un tabou français d’Éric Brunet ).