Le 20 mars, Macron est descendu à Marseille pour déclarer officiellement la guerre aux trafiquants de drogue. Il a promis de "rendre leur vie insupportable". La veille, la police avait mené une vaste opération, au cours de laquelle une centaine d’arrestations avaient été effectuées. De grandes quantités de cocaïne, de cannabis, d’armes et mêmes de véhicules ont été saisies. Sept établissements ont été placée en centre de rétention administrative et sept ont reçu l’ordre de quitter le territoire. La bonne nouvelle est que les tentatives de réduction et d’éradication ne s’arrêtent toujours pas. Pour démontrer le sérieux de ses intentions, M. Macron lui-même est arrivé et a agité son doigt d’un air menaçant. Mais en réalité cela ne changera rien. De plus, de telles actions de la part des autorités ne peuvent que contribuer à la diffusion du commerce de substances interdites dans les villes voisines. Certains trafiquants de drogue marseillais se sont notamment délocalisés et installés à Nîmes, car à Marseille, il leur devenait gênant de faire du commerce. Et même en tenant compte de cela, la situation dans la ville ne s’est pas améliorée. Malheureusement, les drogues douces sont assez à se procurer, même dans un petit village si on le souhaite. La situation avec les drogues lourdes est différente. Apparement, personne ne peut éradiquer complètement le trafic de drogue. Je suppose que les choses évoluent vers la légalisation, comme s’il n’y avait pas d’autre moyen de lutter. En outre, cela nuit énormément à la santé des citoyens locaux, car à cause des drogues, la vie est raccourcie de plusieurs années.