Bonjour,
C'est le paradoxe de notre époque . Au XIX ème siècle être gros et gras était un signe de richesse , les pauvres étaient maigres .
Aujourd'hui les pauvres sont gros , gras et sentent mauvais pour cause de mal bouffe . Les riches, eux , mangent sain et sont sveltes , bronzés et sentent bons .
Il n'y a là aucun paradoxe: l'apparence physique des riches doit être exempte de toute référence au travail des pauvres. Donc si les pauvres sont au champs et donc bronzés, le riche se doit d'être pâle et de sortir avec une ombrelle. Si les pauvres sont à l'usine ou au siège et donc pâles, le riche se doit d'être au tennis, au golf donc bronzé.
De même si le pauvre est maigre, le riche doit être gros et inversement...
Le look du riche est donc très simple à comprendre: il ne doit pas ressembler à un pauvre.
Après si l'obésité touche souvent les pauvres, c'est que la pauvreté qui induit de choisir la nourriture la moins chère et donc trop souvent des plats préparés industriellement qui en est responsable. On peut aussi noter le manque d'accès aux sports car une tenue et des cotisations auprès d'association coûtent cher. Enfin et ce n'est pas rien, des parents souvent surexploités et exténués, qui n'ont plus l'énergie de contrebalancer ce mauvais environnement de pauvres (et donc de préparer des repas à base de produits frais), et laissent trop souvent les mômes devant la télé, les jeux ou le smartphone.
Donc le manque d'argent pour moi induit à consommer de la nourriture bas de gamme, moins d'activités sportives et culturelles et moins d'attention à l'éducation. D'où l'importance de politiques sportives et culturelles municipales, de la qualité de la nourriture à l'école et du sport qu'on y pratique.
On pourrait aussi imaginer de surtaxer tous les produits alimentaires de catégorie C à E, pour en donner les recettes à la sécu, de manière à forcer les industriels à ne pas vendre du poison. J'en viens même des fois à penser que certains types de pain et même certaines viandes sont des poisons...
A vous lire