La France de mon enfance c'était une histoire chargée de gloires, de saints, de rois, de héros, de batailles gagnées et de défaites toujours glorieuses, d'un Empire qui rayonnait par-dela les mers.
Sur les bancs de la communale, avec mes camarades du cours Moyen, nous vibrions pendant les leçons d'histoire. Nous encouragions Vercingétorix contre les envahisseurs romains, Jeanne d'Arc qui boutait les anglais hors de France, nous étions subjugués par Bayard le Chevalier sans peur et sans reproche et nous étions absolument fascinés par les victoires de Napoléon. Nous étions fiers d'être Français, fiers de notre France. C'est à la communale que nous autres petits écoliers de France, avons appris à l'aimer notre chère Patrie, du plus profond de nos âmes.
Un enfant ne s'amuse pas à faire l'inventaire des imperfections de sa mère physiques et morales, comme c'est le cas de nos jours. Elle est sa mère, et comme telle, sans défaut. Les connaissant, il les ignore. C'est cela le mystère de l'amour de la Patrie.