Bonjour et merci. Mais je dois mettre "2". Car le système m'a dit qu'il y avait ici une Samantha (1re). Je ne sais c'est qui. Jusqu'ici je n'ai pas aperçu de ses messages.
ciceron8 On a vu récemment sur plusieurs médias ce que signifie vraiment pour l'administration du Kremlin, "le secret des dizaines de milliers d'isoloirs". Mais, soit, il s'agit sans doute là d'exceptions.
Vous en dites trop ou pas assez. Vous voulez sans doute parler de médias antirusses par principe, et qui ne le cachent même plus... Par exemple, la chaîne ukrainienne "LCI". Franchement, je ne vois pas comment l'appeler autrement, puisque j’en aurais tout dit en disant son leader suprême, qu'elle encense du matin au soir, c'est Zelisky. Non, sérieusement, de l'avis d'organismes publics internationaux (je ne saurais vous les indiquer tout de go), les élections présidentielles russes au suffrage universel sont sûres. Des irrégularités ponctuelles peuvent arriver comme partout. Allez voir un peu aux USA, et même en France ici, pour des législatives ou des communales… Mais dans l'ensemble, cela ne change absolument rien à la tendance globale de la votation en Russie.
Cela dit, je peux comprendre votre paradigme. Notamment s'il est imprégné par les mantras de "BFM", "LCI" et de "lemonde".
ciceron8 Cela viendra (mais cela prendra du temps): les Russes n'ont pas réagi défavorablement lors de la chute de l'URSS
Ce sont deux choses totalement différentes. Une élection présidentielle et la fin de l'URSS ne sont pas des choses comparables.
La fin de l'URSS ne pouvait dépendre, à l’époque, d'une votation populaire par référendum ou autre moyen consultatif. La dictature soviétique n'avait de cadre constitutionnel ad hoc à cet effet. Là, il s'agit d'un scrutin présidentiel, comme partout. On comptabilise des bulletins déposés dans des isoloirs. Personne n'a le pouvoir de vous dicter votre vote ni de savoir comment vous votez. Si Poutine n'atteint pas 50,5 % il n'est plus président. Mais soyons réalistes : ce président est indéniablement très populaire auprès de ses concitoyens. Sans doute pour eux, c'est un bon cheval qui court. Et l'adage veut que l'on ne change pas un bon cheval en pleine course, dont la durée de service, en vingt ans, a extraordinairement amélioré l'économie, le commerce, la technologie, l'industrie et la puissance du pays au niveau collectif, et, au niveau individuel, a hautement augmenté la qualité de vie des personnes. Tout cela le peuple russe le constate au quotidien et l'attribue, directement ou indirectement, à la présidence Poutine. Voilà très brièvement pourquoi les Russes le reconduisent.
ciceron8 Mon "ad hominem" (oui, je sais, la lettre "n" est proche de la lettre "h"
Oui, excusez mon erreur de saisie au clavier. J'ai corrigé hier.
ciceron8 un personnage comme Navalny aurait pu les inspirer
Renseignez-vous mieux… sur les affaires douteuses, voire occultes, du personnage. Affaires illégales qui auraient été d'ailleurs justiciables aux yeux de n'importe quelle autre justice des pays du monde. Évidemment, si vous n'écoutez que "LCI" ou ne lisez que le "lemonde" ou "Libération", c'est l'omertà absolue là-dessus. D'ailleurs, je ne sais pas si l'Occident "chérit" réellement Navalny, pour lui-même en soi, ou s'il ne l'a pas plutôt instrumentalisé, utilisé comme outil politique, juste contre Poutine et à travers lui la Fédération de Russie. Cette Fédération de Russie dont nous ne voulons plus comme contrepoids à notre puissance internationales. Contrepoids surtout militaire, puisque nous désirons être les seuls maîtres du monde pour imposer à toute la planète nos lois, notre paradigme et nos "valeurs". Alors que stricto sensu nous sommes minoritaires dans le monde, et en superficie et en population.
ciceron8 sachez que la concurrence est rude: "Chevalier", entre autres, est un angélique hagiographe qui ferait presque rougir Poutine.
Quand je lisais seulement ce forum sans encore y participer, j'avais beaucoup lu des interventions de Chevalier du temple. Eh bien, je ne sais comment vous faites mais il me semble que ce qu'il dit est en général raisonnable, argumenté et basé sur des faits objectifs. Il est vrai que l'objectivité, bien qu'elle existe réellement (c'est celle de la vérité), peut être différemment perçue selon les orientations politiques.