candidus On n'a jamais vu ça dans l'Histoire.
Du coup, tout le monde doute que la nation ukrainienne soit vraiment en danger, ou même qu'elle existe tout simplement.
En effet, où est cette "nation ukrynienne" en vraie et durable réalité historique ? Croyez-vous aux chimères ? Je ne ferai pas cette injure à votre intellect.
En réalité durable, vous avez des Russes à l'est. Y compris Kiev, Kharkov, et ô combien ! Odessa. Et à l'ouest, vous avez des Galiciens, polono-compatibles, volontiers bandéristes, absolument incompatibles avec l’Est russe : et de langue et de culture. Deux négations incompatibles ne forment jamais une "nation".
Dans l'Histoire, sous la houlette impériale russe, devenue soviétique durant 70 ans, les Galiciens de l’ouest se fondaient dans la masse. Mises à part leurs saletés nazies bandéristes au cours du 20ème siècle, ils rasaient globalement les murs.
À peine survenue cette petite indépendance ukrainienne, ces 30 dernières années, et voilà le vieil antagonisme russe/galicien resurgi de plus belle. Je le redis : deux négations ne peuvent jamais former une "nation" naturelle.
Par ailleurs, ce n'est pas à vous qu'il faut apprendre que le mot "ukrynien", en soi, est une forgerie linguistique inventée par des prêtres au 17ème siècle, qui étaient en mal de découpage de circonscriptions ecclésiastiques. Il a fallu ensuite attendre deux autres siècles pour qu’enfin des activistes du cru détournent ce néologisme ecclésiastique pour en affubler un tout nouveau nationalisme local, émergeant à l'époque, comme il en émergeait partout en Europe au 19ème siècle. Tout ce factice nationaliste "ukrainien" n’a pas un siècle et demi d’ancienneté. Et surtout, ne change rien et ne changera jamais rien aux anciens peuplements, stables et durables, dans ces territoires, à savoir : des Russes à l’est, et des Polono-galiciens à l’ouest.
La Russie Fédérale, pour sa part, ne veut rien des Polono-galiciens. En retour, les Polono-galiciens ne doivent pas __ et ne peuvent pas __, phagocyter et assimiler l’Est russe, absolument incompatible avec ce qu’ils sont, eux Polono-galiciens. Et encore moins soumettre de force cet Est russe, qui plus est dans l'humiliation ("lois" anti-russes arbitraires, illégales en droit international).
On ne le redira jamais assez : ce récent « pays » tombé de la dernière pluie, est une « nation » absolument factice, sans aucune unité intérieure, car formée de deux négations incompatibles : l’une, galicienne, a prétendu subjuguer et soumettre hostilement l’autre à ses diktats unilatéraux, qui ne l'aurait jamais toléré (comme cela est maintenant définitivement démontré). Voilà pourquoi la Russie, qui ne perd jamais le sens de l’Histoire et des durées historiques, est en train de solutionner cette anomalie conjoncturelle. Sans hâte ni précipitation.
Après, les choses seront bien plus claires. Et les vaches, de chaque côté, bien gardées.