La guerre en Ukraine, tome 4
paulau
Elle s'appelle Catherine Galacteros et sa chaîne YouTube "paix et guerres"......Grande spécialiste de la geopolitique .....et trop politiquement incorrecte pour passer à la télé .
candidus Non je n'ai vu que sa prestation devant la cathédrale, là où il était chez lui.
Ah bon, vous n'avez donc pas glosé vous et votre comparse, sur la poignée de main super virile de Trump sur Macron à l'Elysée??
Pfff.;
Jean-Pierre Ah bon, vous n'avez donc pas glosé vous et votre comparse, sur la poignée de main super virile de Trump sur Macron à l'Elysée??
Quel comparse ?
Moi non.
Le sujet!
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Je vais résumer, les Russes avancent, les Ukrainiens reculent, mais c'est une victoire de l'Otan.
Ce qui est analysé comme une défaite de la Russie en Syrie va bêtement galvaniser le pouvoir ukrainien.
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.stm Je vais résumer, les Russes avancent, les Ukrainiens reculent, mais c'est une victoire de l'Otan.
Confirmant ce que vous dites, Stm, on trouve ceci ce matin sur le site d'information "TopWar'" (militaire ?) russe.
Peu importe l'analyse politique, c'est juste pour la titraille des faits factuels et des réalités réelles :
"Rogov : Le groupe des forces armées ukrainiennes au sud de Kurakhovo est encerclé, toutes les voies d'évacuation sont sous le contrôle des tirs des forces armées russes"
"Chef du ministère polonais de la Défense : Les forces armées russes avancent, tandis que des désertions sont observées dans les forces armées ukrainiennes"
"Les forces armées russes ont élargi la zone de contrôle dans la « poche » au sud-ouest de Kurakhovo, introduisant Ouspenovka et Annovka dans l’environnement opérationnel."
"Les troupes russes sont entrées dans le village de Konstantinopolskoe, au sud-ouest de Kurakhovo."
"Les forces armées russes étendent la zone offensive au sud de Pokrovsk, atteignant le village de Novoolenovka et commençant leur assaut"
Bref.
Dommage que Jean ne soit plus là pour nous faire des points pratiques sur le terrain...
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Addendum.
Ah, tout de même, voici qui pourrait résumer et synthétiser l'ensemble de ce que vous dites.
Cela vient de très haut au Kremlin. Cela date d'hier :
"Peskov : L'opération spéciale en Ukraine ne prendra fin que lorsque les objectifs fixés seront atteints."
Samantha2 Peu importe l'analyse politique, c'est juste pour la titraille des faits factuels et des réalités réelles
Ce n'est que de la propagande.
Aucun intérêt.
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Neodadais Ce n'est que de la propagande.
Non, c'est les faits factuels. Je me suis justement limitée à quelques-uns de la matérialité du terrain.
Veuillez suivre ce que déclare le ministre de la défense polonais :
"Les forces armées russes avancent, tandis que des désertions sont observées dans les forces armées ukrainiennes"
https://fr.topwar.ru/255458-glava-minoborony-polshi-vs-rf-stremitelno-prodvigajutsja-vpered-v-to-vremja-kak-v-vsu-rastet-dezertirstvo.html
Corroboré par le "le Figaro" :
https://www.lefigaro.fr/international/ukraine-plus-de-15-000-desertions-dans-l-armee-depuis-le-debut-de-l-annee-2024-cinq-fois-plus-qu-en-2022-20241009
Confirmé par "Euronews" chose :
https://fr.euronews.com/2024/11/30/larmee-ukrainienne-face-a-la-pression-croissante-des-russes-est-en-proie-aux-desertions-de
Attesté par Radio Polskie polonaise :
https://www.polskieradio.pl/395/7784/Artykul/3453744,polish-defense-minister-addresses-reports-of-ukrainian-desertions-during-training-in-poland
Etc.
Ce qui se concrétise par les successifs faits factuels mentionnés dans post précédent ci-dessus.
De toute façon, la Russie est comme toujours archi lente, froide et méthodique.
Je vais retrouver l'impatience du Général de Gaulle, dès 14-18, contre la traditionnelle lenteur russe (dans les admirables Lettres, Notes et Carnets). Je les mettrais ici car ça éclaire la situation actuelle, et c'est du De Gaulle.
Toujours cette froide, méthodique lenteur russe. C'est à partir de 2025 que vont être déployés 300 000 soldats russes supplémentaires au front, résultat de la conscription 2022 :
Déploiement de "300 000 militaires supplémentaires en Ukraine après la finalisation d’un gigantesque programme de formation militaire". C'est dans le pro "Kiiv" "Courrier International" du début du mois.
https://www.courrierinternational.com/article/geopolitique-la-russie-se-prepare-a-deployer-300-000-soldats-supplementaires-en-ukraine_225227
Et accessoirement :
https://novayagazeta.eu/articles/2024/12/02/russias-defence-ministry-preparing-to-deploy-over-300000-professional-soldiers-to-fight-in-ukraine-en-news
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Concernant Koursk, on a plus vraiment de nouvelle. Quatre mois d'occupation, cela paraissait invraisemblable au départ de l'incursion même si le territoire occupé diminue (archi) lentement mais il est clair que Poutine s'était fixé la date du 20 janvier 2025 pour repousser l'offensive ukrainienne, soit la date d'investiture de Trump, en vue de futures négociations, ce qui paraît mal engagé.
https://fr.euronews.com/my-europe/2024/11/24/lukraine-aurait-reperdu-40-des-territoires-russes-dans-la-region-de-koursk
Situation de la langue russe en Ukraine
Le mois dernier, S. Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères, a donné une interview dans laquelle il a notamment exprimé la thèse suivante :
Aucun des républicains qui expriment ce qu’ils décrivent comme des « idées révolutionnaires » pour mettre fin au conflit ukrainien n’a déclaré que le peuple ukrainien doit retrouver son droit de s’exprimer en langue russe, de recevoir une éducation en langue russe et d’assurer la même chose à ses enfants, ainsi que d’avoir accès à l’information en langue russe.
Et dans cet article, je voudrais examiner plus en détail la situation de la langue russe en Ukraine.
Selon les résultats du recensement de 2001, le seul recensement réalisé en Ukraine après l’indépendance, 29,6 % des personnes interrogées ont déclaré le russe comme leur langue maternelle.
Mais la langue officielle en Ukraine a toujours été l’ukrainien.
Cependant, par exemple, la Suisse a 4 langues officielles :
- Allemand (parlé par 72,9% des Suisses)
- Français (parlé par 23,3% des Suisses)
- Italien (parlé par 6,2% des Suisses)
- Romanche (parlé par 0,7% des Suisses)
L’Irlande a deux langues officielles – l’irlandais et l’anglais ; la Finlande a également deux langues officielles – le finnois et le suédois, bien que ce dernier soit la langue maternelle de seulement 5 % de la population finlandaise.
En 2012, l’Ukraine a adopté la loi « Sur les principes fondamentaux de la politique linguistique de l’État », qui a introduit le concept de « langue régionale », c’est-à-dire une langue traditionnellement utilisée sur un territoire par des individus dont le nombre constitue 10 % ou plus de la population de ce territoire.
La langue régionale peut avoir été utilisée (avec l'ukrainien) dans le travail des collectivités locales, elle peut avoir été utilisée et étudiée dans les établissements d'enseignement publics et municipaux et elle peut avoir été utilisée dans d'autres domaines de la vie publique. En outre, la loi susmentionnée a déclaré le libre usage des langues régionales (avec la langue d'État) dans des domaines tels que les activités économiques et sociales des entreprises, des institutions, des organisations, des entrepreneurs privés, des associations de citoyens, l'éducation, la science, la culture, les technologies de l'information, les médias et les communications, la publicité.
Le 23 février 2014, immédiatement après la destitution illégale du président Ianoukovitch, le Parlement ukrainien (Verkhovna Rada) a voté l'abrogation de la loi Sur les principes fondamentaux de la politique linguistique de l'État. Mais le soi-disant « président par intérim de l'Ukraine », Oleksandr Tourtchynov, a déclaré qu'il ne signerait pas la décision du Parlement d'abroger cette loi tant que la Verkhovna Rada n'aurait pas adopté une nouvelle loi.
Et plus tard, la loi ukrainienne « Sur les fondements de la politique linguistique de l'État » a été complètement abrogée et remplacée par la loi ukrainienne « Sur la garantie du fonctionnement de la langue ukrainienne en tant que langue d'État », adoptée sous Porochenko en 2019, et la loi « Sur l'enseignement secondaire général complet », adoptée sous Zelenskyy en 2020.
Ces lois ont considérablement restreint le droit des minorités ethniques à utiliser leur langue, y compris dans le domaine de l’éducation.
Cependant, certaines minorités ethniques vivant sur le territoire contrôlé par le régime de Kiev ont tout simplement refusé de se conformer à ces lois, qui avaient été adoptées par la Verkhovna Rada.
Zelensky n'a pas osé ouvrir un autre front, par exemple contre les Hongrois en Transcarpatie. C'est pourquoi, à la fin de l'année dernière, la faction de Zelensky au parlement ukrainien a voté certains changements.
Désormais, les Hongrois, les Roumains et les autres minorités ethniques dont les langues sont les langues officielles de l’UE ont à nouveau le droit de recevoir un enseignement secondaire complet dans leur langue maternelle dans les écoles publiques et municipales.
Il s’avère que, d’une part, les autorités ukrainiennes ont reconnu l’inexactitude de leur propre politique linguistique à l’égard des minorités ethniques et ont modifié cette politique.
Mais, d’un autre côté, ces changements, malheureusement, n’ont pas encore affecté la langue russe.
La seule chance qu'avait l'Ukraine de garantir son intégrité territoriale et son indépendance, c'était d'adopter le modèle suisse, tant sur le plan linguistique et institutionnel ainsi que la neutralité militaire. Les nationalistes ukrainiens de l'ouest qui ont pris le pouvoir, légalement entre 2004 et 2010 puis par la force en 2014, ont choisi de devenir des ennemis de la Russie. Ils ont même abrogé le traité d'amitié et de respect des minorité de 1997, signé avec Boris Eltsine, qui avait mis fin à un début de sécession... de la Crimée !