Objet du désir...l’Ukraine, dont le destin serait déterminé par les seuls critères d’un irrédentisme russe, d’un côté... et d’un rattachisme occidental, de l'autre . C’est selon...
Dans la zone de conflit ?...Statu quo de l’espace occupé.
Sur le terrain de la communication ?...L’Occident a le cul entre deux chaises...Position de non-belligérant et posture de co-belligérant, tandis que Poutine donne le change en vantant sa force militaire pour convaincre qu’il devra gagner dans un fauteuil, coûte que coûte.
Echanges verbaux entre des interventionnistes désavoués et un impérialiste frustré ?...
Pour une Ukraine ouvertement divisée sur la question de son attachement culturel, et qui serait un des derniers gros bastions à récupérer pour la Russie et l’ultime zone tampon à convoiter pour l’Occident, au nom de la liberté des peuples ?
Faut-il être sacrément crédule pour avaler cette fable alors que le prétexte de la politique mondialisée qui se joue-là, c'est la petite messe rance des pacificateurs d'un droits-de-l’hommisme trop versatile pour paraître vertueux aujourd’hui, et c’est l’hymne vibrionnant de ces nationalistes revanchards glorifiant la reconquête froide de ces empires dont l’histoire officielle aurait validé le morcellement dans une partition géopolitique établie par le plus puissant...Plus pour tout le monde.
Deux antagonismes appuyant leur légitimité respective à partir d’une morale manichéenne et d’un opportunisme cynique qui viennent alimenter la guéguerre de salon entre pratiquants de la dialectique des causes et de la logique des effets...
En tout cas, ce qui devait arriver, arriva....Blablabla.
Au concours de celui qui a les plus grosses c......., la limite à ne pas franchir étant bien évidemment le concept d'équilibre de la terreur qui autorise, dans les joutes verbales, la menace de l’emploi du nucléaire.
Poutine, en humaniste mobilisé, parle de la fin éventuelle de l’humanité...Les peuples du monde entier lui en sont reconnaissants. 😇
Et son peuple à lui ?...Attention qu’il ne devienne pas ce contestataire trop bruyant susceptible de le faire douter dans ses choix. Dans ce cas, Il restera donc à savoir s’il est réellement un pur dictateur jusqu’au-boutiste assistant à sa propre chute...
Gorbatchev avait cessé les hostilités contre l’Afghanistan en partie pour des raisons humanitaires...Le retour des cercueils de ses soldats morts en vain, avaient suscité la colère de la population russe.
Mais paradoxe oblige, Gorbatchev n’est pas en odeur de sainteté dans son propre pays...