Jean-Pierre
Si on me dit qu'on va me buter si je ne parle pas, je dirai "Vas-y, bute-moi". Si on me torture, je vais avouer. Alors, je n'ai rien à me reprocher d'illégal (pendant la crise machin-19, je n'ai même pas utilisé de faux pass, je me suis abstenu d'aller au restaurant et au cinéma), mais si j'essaie de me mettre à la place d'une ordure qui va commettre un attentat pour des motifs politico-religieux, je sais que la mort bof ce sera pour "la cause" alors que la torture, chacun a ses limites, à un moment donné je vais parler. Bien sûr c'est stupide de faire avouer quelque chose de faux, car ça ne sert à rien. Maintenant si ton gosse est prisonnier dans un lieu où tout va exploser dans trois heures, ne serais-tu pas prêt à tout pour avoir une chance de le sauver? Personnellement, je n'ai pas de gosse (ou alors pas à ma connaissance, quand on est hétéro on n'est jamais à l'abri d'être géniteur sans le savoir), mais bon ma mère, mon meilleur ami, une ex pour qui j'ai encore du respect, bref, il/elle (et non pas iel) se retrouve dans cette situation, la seule personne qui est en mesure de le/la sauver indirectement en donnant des informations capitales, je n'aurai aucun problème à la pousser physiquement dans ses derniers retranchements, tenter le tout pour le tout.