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Que ce soit en Occident ou en Russie, les électeurs vivent sous influence des médias et du divertissement (le clergé), lesquels fabriquent le beau, le bien, le vrai.
Il y a toutefois une différence : en Russie le clergé médiatique semble largement au pas d'une petite clique, tandis qu'en Occident il jouit de plus de liberté et d'influence, au point de dominer aujourd'hui, notamment en Europe.
Le peuple n'a guère de contrôle sur son destin dans les deux cas, mais il peut un peu plus facilement défouler sa colère contre le faquin élyséen dans le second, et l'économie tourne un peu mieux, grâce à une corruption réduite, un marché plus libre, et un petit peu plus de débats et de transparence. Cet avantage économique est cependant en train de s'inverser sous l'effet du puritanisme gaïaiste et de l'africanisation expiatoire, prêchés par le clergé.