candidus 1 - Leur pays d'origine ne peut les refuser que s'il les a proscrits. Il n'a pu les proscrire qu'avec l'accord formel d'un pays d'accueil - rien à voir avec une procédure d'asile, c'est plutôt un échange de bons procédés et je n'ai pas d'exemple moderne d'une telle procédure.
Tout d'abord, en cas d'arrestation sans document d'identité, il faudra que le pays supposé d'origine (encore faut-il savoir lequel) puisse reconnaitre l'individu comme l'un de ses ressortissants. Cela demande du temps, une analyse du dossier, des photos, des empreintes, parfois un entretien au consulat etc....
Cela n'aboutit pas toujours sur une reconnaissance (surtout si la personne est partie tôt et qu'elle a laissé trop peu "d'empreintes" dans son pays d'origine).
En + de cela, suivant les relations diplomatiques, certains pays n'acceptent pas de fournir des laissez-passer consulaires et d'autres le font au compte-goutte.
Donc non seulement cela prend énormément de temps (vous imaginez le temps qu'il faut pour une seule personne, pour une enquête individuelle, alors que penser s'ils sont des dizaines, voir des centaines de milliers d'un même pays chaque année). Mais encore faut-il pouvoir "reconnaitre" la personne. Et enfin, faut-il que les relations soient au beau fixe pour que le pays d'origine accède à toutes les demandes.
Donc non une OQTF ce n'est pas facile à mettre en oeuvre (et c'est techniquement impossible de le faire pour toutes les personnes vu le nombre conséquent et la lourdeur, obligatoire, de la procédure).