Jiimmy Il est clair qu'il y a un lien indéniable entre pauvreté et délinquance/criminalité
Quelle délinquance ?...Celle du pauvre qui, pour survivre, devient voleur par nécessité ?
En France, tous les indigents ne volent pas, n’agressent pas, ni ne tuent leur prochain pour subvenir à des besoins de première nécessité, carrément hors de prix pour l’impécunieux.
Ou alors, l’histoire répétée d’une exclusion sociale subie ou voulue d’une minorité qui, en acceptant ce qu’elle est dans la représentation de l’image qu’elle renvoie, se sent privée de la reconnaissance de citoyenneté au même titre que tous ceux ayant réussi leur intégration, voire « leur assimilation » au sein de la société.
Entre un état de fait d’où l’on peut sortir et le statut de marginal que l’on cultive en confrontation avec le regard hostile, ou pas, de celui dont la position sociale relève de l’honnête homme accompli,
opter pour la délinquance et le crime, montre que la volonté d’agir autrement pour produire un changement de statut, dessert la cause de ce laisser pour compte qui préfèrera passer pour la victime qu’un déterminisme social cantonnerait invariablement dans le camp des exclus du système.
On peut se rebeller contre un étiquetage social discriminatoire, réel ou non, en dehors de la rancoeur et de la haine.
Il faut juste se battre autrement, plus dignement, et garder la tête haute pour récupérer une identité dont la privation, prouvée ou pas, autoriserait inéluctablement au parti-pris de la conduite délictueuse ou criminelle.
Le pauvre, en France, peut sortir de la mouise où il est...La France n’est pas le Brésil.