zenon JM. Le Pen il était fort en gueule avec son souci de transgression mais sans doute qu'il n'aurait jamais fait de mal à un juif mais dans son entourage de l'époque c'est vrai qu'il y avait des types pas net.
Mitterrand avait viré de bord en raison de la décalquée allemande à Stalingrad. Bousquet qui n'eut pas de scrupules à fournir à Himmler les contingents de juifs que celui-ci demandait, voulut aussi se préparer une porte de sortie. C'est pour celà qu'il repéra parmi des notabilités ou des fonctionnaires de Vichy, des qui avaient eu déjà viré, et étaient sur les listes de la Gestapo.
C'est ainsi qu'il repéra Mitterrand, et pour s'introduire, lui notifia prudemment d'une arrestation que la Gestapo avait planifié pour l'arrêter. Mitterrand ne se rendit donc pas à l'endroit en question et ne fut donc pas chopé par la Gestapo.
Voilà comment des réseaux de relations se mirent en place, où des élites et gratins (Bétancourt s'y pris un poil tard et ça ne marcha pas) qui avaient marché avec le Reich de 1000 ans, se firent une nouvelle peau en doucelé.
En 45 le brave haut fonctionnaire de Vichy. Mitterrand, ayant commencé à distribué des tracts résistants assez tôt, fut donc estampillé résistant. Il ne dit bien sûr que du bien du brave Bousquet.
Des clubs d'anciens de Vichy, s'étant ménagé des bonnes relations, furent eux aussi estampillés des braves, par une sorte de pyramide de Ponzi des bons témoignages. Le gros des fonctionnaires de moyen et bas échelon, étant dans des cercles de notables, firent corps pour se clamer résistants.
Le vieux Le Pen lui n'a jamais été dans ces magouilles, tout bêtement car pas assez âgé à l'époque.