La police n'a tué personne ce jour-là : c'est le FLN qui a tué. C'est très clairement expliqué dans le rapport Mandelkern, commandé par Jospin à un historien de gauche.
La dizaine ou vingtaine d'Algériens tués l'ont été par le FLN. Rappelons que celui-ci avait tué plus de mille arabes en métropole dans l'année qui précédait, et commis une dizaine de milliers d'attentats.
Toute cette invention provient d'un historien britannique d'extrême-gauche, repris par Benjamin Stora, historien français d'extrême-gauche. Leur méthode fut très simple : ils ont considéré que la totalité des Algériens passés par la morgue dans les 40 jours suivants, y compris arrêts cardiaques et accidents de la circulation, étaient des victimes potentielles de la police française !
Pourquoi un choix aussi absurde ? Parce qu'ils ont pris comptant les "témoignages" des militants du FLN, qui mettaient tout sur le dos de la France en face des Français, et se sont mis à affabuler sur une Seine charriant un flot de centaines de cadavres que personne d'autre n'avait vu ! Et soi-disant que les Arabes auraient rechigné à présenter leurs cadavres aux autorités, qu'ils les auraient enterré ou rapatrié à la sauvette, ou présenté plusieurs semaines après les faits.
Le pire dans cette histoire, c'est que Macron a officialisé ce révisionnisme avec une commémoration nationale, sous les applaudissements des médias de gauche, alors que vingt ans plus tôt un rapport de gauche avait rétabli la vérité. La défaite de la pensée sous les pas de la haine du peuple Français.