Je me souviens du lancement de la campagne 2002 de Chirac.
Chirac se trouvait empêtré dans les affaires, et celles-ci risquaient de lui traîner aux basques durant toute la campagne. Il opta donc pour une interview, par Elkabbach je crois, où le sujet fut exhaustivement couvert pendant dix ou quinze minutes, de sorte que les autres journalistes n'aient plus aucune question à lui poser à l'avenir.
La personne à côté de moi me regarda et me lança : "dis donc, t'as vu ce qu'il lui a mis, Elkabbach !", sans prendre conscience que c'était exactement ce qui avait été convenu. Ce fut pour moi une grand leçon de communication.