La poussée des partis d'extrême-droite (plus pudiquement appellés populistes) s'est confirmée dans quasi toute l'Europe; c'est un phénomène de mode. Toutefois, la table européenne n'est pas renversée, loin de là.
Macron en a pris note et constate la croissance constante du RN.
Plutôt que de lui donner 3 ans de plus pour croître et embellir et approcher éventuellement de la majorité absolue, il a décidé de mouiller le RN, quitte à prendre le risque d'une cohabitation de 3 ans qu'il pourra de toute façon contrôler et éventuellement sanctionner. Il resterait, comme on dit, "maître des horloges".
Il compte aussi sur une "mélonisation" du RN confronté aux réalités du pouvoir et privé dès lors de ses slogans faciles.
Macron ne peut pas perdre: ou le RN perd les élections, ou il se brûle les doigts à l'exercice d'un pouvoir qui ne restera de toute façon que partiel.