france2100 Pour le reste ce plan s'appuie sur l'idée utopique d'une simplification extrême de l'état (minarchisme ?!), au point de pouvoir faire traiter toutes les questions par le suffrage universel. Simpliste et chimérique. Soit c'est un faux, soit ses auteurs étaient des illuminés.
C'était dans l'idée du dépérissement progressif de l'état.
Donc oui. D'ailleurs sous Staline tu peux voir que la propriété collective des fermes Kolkhoze et sovkhoze va dans un esprit minarchiste alors que sous Khrouchev on est plus sous un étatisme.
Sous Staline le port d'arme citoyen était obligatoire, sous Kroutchev on a commencé à réglementer le port d'arme de manière plus stricte.
Il ne s'agit pas juste de suffrage universel.
Mais de consolider le système soviétique, en minimisant le rôle des partis et bureaucrates.
Les conseils de travailleurs auraient eu plus de pouvoir, mais pas forcément dans la vision conseilliste utopiste. Le soviet aurait plus eu la forme d’une sorte de conseil d’administration un peu plus démocratique. Ou chaque profression de l'entreprise seraient représentées à part égales. Les femmes de ménage de l'usine du coin auraient par exemple un délégué section ménage et entretient, et ces conseils là éliraient les gens chargés de gérer la production locale. Chaque CA faisant une liste de demandes à ces administrateurs locaux, qui eux imposeraient en retour des quotas de production.
Les maires des villes éliraient eux les gens charger de répartir les ressources enevrs les communes. Voir par tirage au sort chez les travailleurs du coin.
Il y aurait eu aussi un jour par mois ou les gens de la ville se réuniraient au conseil municipal (et quand la ville est trop grande par le biais de délégués venant d'associations de quartier.) pour discuter des projets d'infrastructure locaux etc.
Le suffrage universel, ça aurait uniquement des référendums sur les question majeures.
Le Soviet suprême devait être aussi ré-arrangé. Comme Staline a tenté de le faire au 19° congrès du parti.
En faîte l'état devait aussi rempalcer le parti.
Avec des élections au suffrage universel. C'est juste qu'il y aurait un un amendement dans la constitution de 36 impliquant que certaines décision ne pourraient pas être applliqué sans être approuvées par référendum.
Après il y les idées et la pratique :
« Aucun congrès du parti ne s'est tenu pendant treize ans entre 1939 et 1952. Après la guerre Staline signait les décisions communes du parti et du gouvernement simplement comme Président du Conseil de Ministres, laissant à l'un des deux autres secrétaires du parti, Zhdanov ou Malenkov signer au nom du parti. »
Tout simplement car il y avait une guerre entre Staline et sa bureaucratie.
« Les activités de Staline suggèrent qu'il essayait toujours de soustraire l'état du contrôle direct du Parti. Cependant, s'il en était ainsi, il a abordé cela avec précaution. Peut-être nous pouvons avancer quelques raisons de cette prudence : Afficher un manque de confiance dans le parti serait un mauvais exemple pour les autres pays du monde où les partis communistes n'avaient pas encore pris le pouvoir. Le Comité central et la nomenklatura s'y seraient opposés, comme avant la guerre. Par conséquent, ceci devrait être fait en douceur, avec aussi peu de tension que possible. »
Pour le 19° congrès du parti :
Staline a demandé au congrès de changer les statuts du parti et sa structure d'organisation. Parmi ces changements :
• Le nom : "parti communiste (bolchevique) de Toute l'Union" a été officiellement changé en "parti communiste de l'Union Soviétique" s'alignant sur les appellations de la plupart des autres partis communistes dans le monde, rattachant le nom du Parti au pays.
• Un « Présidium » a remplacé le Politburo du Comité central. Ce nom est conforme aux appellations des autres organes représentatifs – comme, par exemple, le Présidium du Soviet suprême. L’appellation « politique » a été supprimée – après tout, le parti dans son ensemble était politique, et pas simplement le principal organe.
Staline mettait en place son plan, il préparait le Politburo du Comité Central à ne plus interférer avec l’état. Ce « politburo » comprenait Président du Conseil de Ministres (le chef du corps exécutif de l'état – c'est-à-dire, le chef d'État); le Président du Présidium du Soviet suprême (le chef du corps législatif); le secrétaire Général du parti (Staline); un ou deux secrétaires supplémentaires du Parti; et un ou deux ministres de gouvernement.
Le politburo se plaçait plus que souvent au-dessus des décisions de l’état, alors que ce n’était pas son rôle, le Présidium devait être le principal organisme du parti communiste seulement puisque le chef d'État et le président du Soviet suprême n'avaient pas de sièges réservés en son sein.
D'autres changements ont été réalisés : Le poste de secrétaire Général – occupé par Staline – a été supprimé.
Maintenant Staline étaitL seulement un de 10 secrétaires du parti. Tous appartenaient au nouveau Présidium, qui maintenant comportait 25 membres et 11 candidats-membres. C'était beaucoup plus que les 9-11 membres de l'ancien Politburo.
Sa plus grande taille lui donnait davantage un caractère délibératif qu'un corps ou de nombreuses décisions exécutives pouvaient couramment et rapidement être prises. La plupart des membres de ce Présidium semblent avoir été des membres du Parti, fonctionnaires du gouvernement, et non les principaux chefs du parti. Khrouchtchev et Malenkov plus tard se sont demandés comment Staline pouvait avoir entendu parler des membres qu'il a présenté pour le premier Présidium, puisqu'ils n'étaient pas les chefs bien connus du parti (c.-à-d. pas les premiers secrétaires). Vraisemblablement, Staline les a nommés en raison de leurs positions dans l'état - par opposition au leadership du parti.
Staline a associé sa démission comme Secrétaire Général du parti, présenté au 19ème congrès, avec sa proposition, au plénum du CC qui a suivi, de démissionner du Comité Central, gardant seulement le poste de chef de l'État (Président du Conseil de Ministres). Si Staline ne siégeait pas au sein du Comité central, mais était seulement chef d'État, les fonctionnaires du gouvernement ne se sentiraient plus contraints d'en référer au Présidium, le corps le plus élevé du Parti. L'acte de Staline enlèverait l'autorité des fonctionnaires du Parti, dont l'intervention dans l'état était inutile, en termes de production. Sans Staline à la tête du parti, le leadership du parti, la nomenklatura, aurait eu moins de prestige.
Dans cette perspective la démission de Staline du Comité central aurait pu être un désastre pour la nomenklatura.
candidus Effectivement, ceci dit dans certains cas vous trouverez parfois 2 ou 3 chemin tout aussi valide les uns que les autres.