Victor Barthélemy, ancien membre du Parti communiste français, du Secours rouge international et employé à l'Internationale communiste, rejoint ensuite LVF, puis secrétaire général du PPF (voir son livre de mémoires Du communisme au fascisme), l'un des deux animateurs français avec Maurice Bardèche du Mouvement social européen, partira en mai 1978 ;
Georges Bidault, le successeur de Jean Moulin à la tête du CNR, ancien Président du Conseil et Ministre des Affaires étrangères du GPRF et de la Quatrième République, ayant rompu avec l'attachement à de Gaulle au moment de la guerre d'Algérie, alors chef du Mouvement pour la justice et la liberté, partira presque immédiatement le 12 octobre 1972 tout en conservant des relations d'amitié avec la plupart des nationalistes ;
Rolande Birgy, ancienne résistante (Réseau Vallette d'Osia), croix du Combattant volontaire de la résistance. Le titre de Yad Vashem (Juste entre les nations) lui sera décerné par l'État d'Israël en 1984 pour avoir fait passer des enfants juifs en Suisse. Elle fut par ailleurs membre de la Jeunesse ouvrière chrétienne, du Sillon, de la CFTC et du MRP. Elle décède le 21 avril 2002, jour de l'accession de Jean-Marie Le Pen au second tour de l'élection présidentielle ;
Pierre Bousquet, secrétaire général du Parti de l'unité française et ancien de la division SS Charlemagne. Trouvant le Front national trop modéré, il partira en 1981 pour fonder le Parti nationaliste français ;
Emmanuel Allot, dit François Brigneau, ancien sympathisant socialiste membre du Parti frontiste puis milicien, condamné pour collaboration avec les nazis, puis à Ordre nouveau, journaliste à Minute et au Crapouillot, cofondateur avec Antoine Blondin et Pierre Boutang de nombreux journaux comme La Dernière Lanterne qui deviendra La Fronde et enfin Rivarol, ancien des Comités Tixier-Vignancour1. Il participe en octobre 1973 à la scission du FN qui donnera naissance l'année suivante au Parti des Forces Nouvelles, rival pendant plusieurs années du FN, auquel il reviendra en 1979 sans y jouer de rôle important pour le quitter de nouveau en 1999 ;
Dominique Chaboche, ancien d'Occident ;
Jean-Maurice Demarquet, ancien membre de la 1re division française libre, Croix de guerre 1939-1945
André Dufraisse, ancien secrétaire adjoint de la CGT de Nice puis collaborateur, membre du Parti populaire français (PPF) et de la LVF ;
François Duprat, journaliste et ancien d'Ordre nouveau, diffuseur du négationnisme, assassiné en 1978. Les auteurs du crime n'ont jamais été retrouvés ;
Pierre Durand ;
Roland Gaucher, ancien trotskyste successivement membre de la Fédération des étudiants révolutionnaires, des Jeunesses socialistes ouvrières, et du Parti socialiste ouvrier et paysan puis collaborateur au sein des Jeunesses nationales populaires, historien du communisme et romancier engagé dans la dénonciation de la dictature dans les démocraties populaires, journaliste à Minute, Initiative nationale, Itinéraires, L'Auto-Journal, avec Barthélemy et Brigneau la personnalité la plus influente et la plus décisive sur le nationalisme recomposé de la seconde moitié du XXe siècle. Il quitte le Front national en octobre 1973 puis fonde l'année suivante le Parti des forces nouvelles. Il reviendra au FN en 1979 et le quittera définitivement en 1993 après avoir été entre-temps député européen et conseiller régional de Franche-Comté ;
Léon Gaultier, professeur d’histoire, ancien membre de la Waffen-SS, membre fondateur du conseil national du Front national2, sans avoir de responsabilité particulière.
Roger Holeindre, ancien résistant, ancien de l’OAS, alors président du Parti de l'unité française ;
Serge Jeanneret, ancien résistant, membre du réseau Alliance, Croix de guerre 1939-1945, Croix du combattant volontaire de la résistance. Il quitte le FN en 1975 pour retourner à son poste de chef de cabinet de Bernard Lafay puis y retourne en 1986 pour s'en faire élire conseiller régional d'Île-de-France ;
Alain Robert, pour Ordre nouveau et le GUD, quitte le FN dès 1973 pour fonder le PFN. Aujourd'hui membre de l'UMP ;
Pierre Sergent, Résistant dans le réseau Vélite-Thermopyles avant de rejoindre un maquis en Sologne avec le corps-franc « Liberté ». Participa à la libération de Paris.