france2100 Très peu d'idéologies ont été initialement conçues dans un but de domination : l'instrumentalisation vient plutôt a posteriori. Le libéralisme et le suffrage censitaire sont toutefois une exception puisqu'ils furent imposés par une bourgeoisie qui souhaiter s'emparer des pouvoirs du roi à son profit, mais il ne s'agissait en aucun cas de manipuler la masse.
D'ailleurs les idéologies sont produites par la part cléricale de la polyarchie, laquelle ne gouverne pas directement (journalistes, scénaristes, universitaires, militants). Combiné au fait que le peuple a peu de pouvoir, celui-ci est rarement comptabilisé en tant que menace et bien plutôt en tant que boucs émissaires ou victimes archétypales selon les cas.
Si l'on prends l'idéologie anti-raciste par exemple, il est évident que ça s'est mis en route une fois que les élites ont compris que l'arrivée massive et continue d'extra européens n'allait pas être acceptée.
Bien sûr, l'on peut aussi trouver des idéologies théorisées par des intellectuels révoltés par une réalité, mais systématiser la création idéologique aux seuls intellectuels "vrais croyants" me semble erroné.
Quant à la probité des élites, de celles qui nous expliquent depuis leurs yachts ou jets privés que le réchauffement climatique est un problème, qui nous expliquent depuis leurs quartiers de l'entre soi absolu que la diversité et l'ouverture au monde sont merveilleuses, je n'y crois pas.
Ils n'ont probablement pas l'impression de mentir, mais c'est une pensée purement statutaire, pour la forme et l'image.