Nous sommes maintenant dans une période de transition entre le Moyen Age et les Temps Modernes, au cours de laquelle se manifeste cette transformation morale et sociale de toute la société européenne appelée Renaissance.
A la suite des expéditions de Charles VIII, de Louis XII et de François 1er, de nombreux artistes italiens, vinrent à la cour de France, c'est de cette époque que datent nos plus beaux châteaux des bords de la Loire.
Contrairement à ce que peuvent en dire certains historiens, la Renaissance n'était pas, en elle-même antireligieuse. Ses représentants les plus illustres, ceux que l'on appelait les humanistes, étaient des chrétiens convaincus.
Le danger de la Renaissance, était de ressusciter l'esprit et le genre de vie du paganisme. Déjà, des humanistes imbus d'idées païennes, propageaient ces idées dans leurs écrits et dans leurs oeuvres d'art. Ce néo-paganisme se répandait dans la société.
La politique s'exerçait en dehors de toute morale, la fourberie, l'immoralité et le crime étaient en honneur parmi les hommes des hautes classes de la société. Pour garder le pouvoir, l'homme d'Etat avait recours au mensonge, à la ruse, à la violence, au meurtre et à l'argent.
C'était le temps du mépris de la personne humaine où le stylet et le poison étaient des instruments d'usage courant. Grâce à l'imprimerie, les idées de la Renaissance se répandirent rapidement à travers l'Europe.
Les conséquences de la Renaissance furent qu'elle a amené une décadence religieuse, et a préparé à la révolution protestante. Sans le vouloir, l'humanisme chrétien a fait le lit du protestantisme, tandis que l'humanisme païen a été l'ancêtre de l'impiété et de l'irreligion du XVIIIème siècle.