chevalier-du-temple
Ce n'est en aucun cas mon intention d'apporter un jugement de prof (que je n'ai jamais été), sur tes commentaires . J'ai bien compris que ton approche de l'Histoire passe par les grands personnages historiques, mais de temps en temps tu as des envolées un peu trop lyriques sur ces personnages.... dont je ne nie pas pour autant, l'importance et l'exceptionnalité.
Oui, il y a énormément de saints parmi les évêques des cinq 1ers siècles . Mais j'ai parfois quelques doutes sur les raisons de leur canonisation, quand on découvre qu'à partir de Constantin, un magistrat, un gouverneur ou même un collecteur d'impôt pouvait terminer sa carrière de fonctionnaire en devenant évêque. Donc pour beaucoup, ce n'était pas un sacrifice, mais une promotion de fin de carrière en devenant le 1er notable de la ville.
En fait, je pars du principe, qu'il y a une rupture avec l'édit de Constantin, où un prêtre et un évêque, ne risquent plus leur vie, en développant le culte chrétien. Mais avant, du temps des persécutions, oui il fallait une vraie vocation pour être évêque.
La victoire du christianisme en Gaule, c'est le baptême de Clovis et de ses guerriers vers 498, puisque même l'armée d'occupation n'impose pas sa religion, mais au contraire adopte celle des vaincus, ce qui démontre la force du christianisme .
Mais cela veut dire aussi, qu'il n'a pas fallu 45 ans d'évangélisation, mais 450 ans et des milliers d'apotres chrétiens, la plupart anonymes et non pas seulement quelques dizaines d'évêques qui ont été reconnus saints ou grands personnages historiques. @