L'histoire de notre pays la France ne commence pas en 1789, mais à partir de l'établissement du catholicisme en Gaule. Ce n'est pas la pensée révolutionnaire qui a forgé l'esprit français qui prend sa source dans les monarchies mérovingienne, carolingienne et capétienne. Ce qui a fait notre France, ce sont nos rois, les guerres européennes et le christianisme.

Certainement pour une part, mais pas que.

James C'est ce que nous verrons au cours du développement de ce sujet.

James Je ne vois pas trop quoi d'autre, sinon évidemment le substratum de divinités gauloises que le christianisme a continué de respecter.

Remontons aux origines : Jules César vainquit Vercingétorix chef des Gaulois et les conquérants romains s'installèrent en Gaule. Les Gaulois moins civilisés que les Romains subirent leur influence. Les fonctionnaires et commerçants Romains vinrent s'établir en Gaule, d'abord en Provence, dans la vallée du Rhône, jusqu'à Lyon. Les Gaulois, formés par les Druides à la religion, subirent l'influence religieuse des Romains dont ils adoptèrent leurs divinités. Le mélange des croyances gauloises et romaines devint la religion gallo-romaine. Le Christianisme, religion fondée par Jésus-Christ, se fixa à Rome où vint résider l'apôtre Saint Pierre, suivit de l'apôtre Saint Paul. Les chrétiens de Rome étaient en liaison permanente avec Marseille, et, par Marseille, avec tout le Sud-Est de la Gaule. Les traditions évangéliques arrivèrent en Gaule de Rome, d'où le pape Clément envoya des missionnaires, et d'Orient, par les disciples de Saint Jean prêchèrent l'Evangile à Lyon et dans la vallée du Rhône. La religion du Christ se porta plus loin encore sur le sol gallo-romain par les vallées de la Saône et de la Seine et par la vallée de la Loire cers le Centre et l'Ouest. Les tribus gauloises demeurées encore barbares, connurent la religion du Christ. Le Christianisme s'est développé en Gaule en secret car les Romains ne voulaient pas entendre parler de cette religion. C'est une époque où tout chrétien pouvait être inculpé et poursuivi pour crime de lèse-majesté. Les premières conquêtes du Christianisme en Gaule furent assurées par le sang des premiers missionnaires martyrs. Beaucoup de cités gallo-romaines avaient pour fondateur soit un témoin de la vie de Jésus-Christ, soit un des disciples immédiats des personnages de l'Evangile. Historiquement parlant, l'année 177, sous l'empereur romain Marc-Aurèle, détermine la date connue de la prédication en Gaule du Christianisme par des apôtres.

faudrait deja debattre de la date du commencement de la france... clovis ou philippe august ? 481 ou 11eme siecle ? si on se refere au christianisme... je pense que la date du debut de la france est le bapteme de clovis

minautore Actuellement, c'est la victoire de Clovis à la bataille de Tolbiac en 496, son pacte avec Jésus-Christ et la réalisation de ce pacte à Reims par son baptême. Ces évènements ont toujours été considérés par la tradition comme la naissance de la nation française. Toute l'histoire du moyen âge et des temps modernes jusqu'à la Révolution française, reconnut la valeur juridique de ce contrat.

chevalier-du-temple Effectivement. Le Puy-du-fou retrace la vérité historique dans son tunnel du "Premier Royaume" d'où tous les visiteurs ressortent émerveillés.

chevalier-du-temple Certes ,mais ne pas oublier une forte tendance gallicane de nos rois ,et une disponibilité pour conclure des alliances avec des pays protestants voire musulmans . il faut aussi noter une survivance discrète de nos traditions celtiques dans le domaine artistique notamment ,et qui se traduit par exemple dans l'art roman.

Rosssel Certes ,mais ne pas oublier une forte tendance gallicane de nos rois ,et une disponibilité pour conclure des alliances avec des pays protestants voire musulmans . Je crois qu'ici nous sommes dans un autre chapitre mais votre remarque est intéressante. Le protestantisme a engendré le Jansénisme et le conflit qui a mis aux prises Philippe le Bel avec la Papauté reparut, au XVIIIème siècle, sous le nom de Gallicanisme. C'est une doctrine qui était chère aux rois de France, laquelle tendait à limiter dans le royaume, les pouvoirs du Pape au profit du pouvoir royal. En principe elle se rattache à la querelle du Sacerdoce et de l'Empire. En fait, elle remonte à la Pragmatique Sanction, élaborée à Bourges, en 1438, sous l'inspiration de Charles VII.

Les Francs étaient les principaux conquérants de la Gaule, mais d'autres peuples ocupèrent le territoire gallo-romain, comme par exemple les Bretons venus de Grande-Bretagne qui se convertirent au christianisme. Les Basques ou Gascons se fixèrent entre l'Adour et les Pyrénées, distincts des autres habitants de la Gaule. Le Christianisme prévalut chez les Francs au centre de la Gaule, surtout dans les cités, De Clovis à Charlemagne, les Francs vivaient en perpétuel contact avec les Gallo-romains descendants de Gaulois vaincus par Jules César. Deux civlisations étaient en présence, la civilisation franque et la civilisation gallo-romaine. Mais les gallo-romains plus civilisés, l'emportèrent sur les Francs, pourtant vainqueurs, au point de vue intellectuel et moral. Les Francs furent donc dominés par la civilisation gallo-romaine. C'est de ce mélange des deux civilisations que l'ancienne civilisation gallo-romaine devint la civilisation gallo-franque. L'Eglise catholique s'enracina profondément et la conquête de la société gallo-franque s'acheva par la diffusion des monastères répandus sur tout le territoire. Et qui dit monastéres, dit défrichement des terres incultes, déboisement des forêts, dessèchement des marais, transformation d'immenses landes incultes en terres érables fécondes. Ces moines prolifiques se chargèrent d'éduquer des populations barbares qui étaient aussi incultes que les terres qu'ils labouraient. Ils les convertirent à la foi chrétienne. Cette transformation par l'Eglise de la société gallo-romaine et gallo-franque dura cinq siècles. Les évêques dans les cités, les curés dans les bourgs, les moines dans les campagnes créérent de toutes parts des foyers de Christianisme. Ils pétrirent si profondément d'esprit chrétien nos ancêtres, que les Français d'aujourd'hui, gardent par millions, un caractère de charité chrétienne, certes, défiguré et laïcisé sous tant de noms divers tels que, entraide, mutualité, sens social, et solidarité.

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L'histoire de France est celle du christianisme catholique.

chevalier-du-temple

Dans les semaines qui précèdent l’invasion de la Normandie (Débarquement) le 6 juin 1944, les orientations et instructions données par les Alliés aux maquis du massif du Vercors sont contradictoires et incohérentes. L’une des questions était de savoir si les maquis devaient s’opposer arméement aux Allemands immédiatement après le jour J ou attendre plus tard pour pouvoir apporter le maximum d’aide aux alliés. Les contradictions sont illustrées par les différences dans les messages du jour J du commandant allié Dwight D. Eisenhower et du leader de la France libre Charles de Gaulle. Eisenhower a exhorté tous les maquis de France à être prudents et patients.

Le message émouvant de De Gaulle a été interprété par les maquis comme un appel à prendre les armes immédiatement. Le jour J, Cammaerts, sur le massif du Vercors, a fait passer le message aux maquis que, même si les sabotages clandestins devaient se poursuivre, ils devaient rester cachés car "il faudrait au moins deux mois avant qu'ils ne soient nécessaires". Cammaerts savait aussi que des soulèvements similaires dans d’autres régions avaient été écrasés par les Allemands. Au contraire, le 8 juin, Marcel Descour, chef régional de la Résistance française, a chargé François Huet, le nouveau commandant du marquis du Vercors, de se mobiliser. Huet lui objectant qu'il n'avait ni les hommes ni les armes pour défendre le Vercors, Descour lui assura que les alliés enverraient des renforts.

Les maquis du Vercors espéraient que l’invasion du sud de la France aurait lieu peu après le jour J, alors qu’en réalité elle a eu lieu plus de deux mois plus tard. Les maquis prévoyaient également à tort que des parachutistes alliés débarqueraient sur le massif pour les assister et qu'ils seraient approvisionnés en armes antichar et autres armes lourdes pour combattre les Allemands << Nous n'oublierons pas l'amertume d'avoir été abandonnés seuls et sans soutien au moment de la bataille >>, a télégraphié le commandant des Forces françaises de l'intérieur (FFI) à Londres. Les priorités des forces alliées étaient le front de Normandie et le prochain débarquement de l'Opération Dragoon dans le sud de la France, et non le maquis du Vercors.

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La grande majorité des combattants du Vercors étaient des hommes jeunes et inexpérimentés. Les quelques instructeurs français et alliés ont tout tenté pour les entraîner pleinement mais, faute de temps et de munitions, cette tâche s'est avérée trop ardue.

La répression allemande des maquis du massif du Vercors débute le 11 juin par une reconnaissance en force depuis la ville de Grenoble jusqu'au village de Saint-Nizier-du-Moucherotte. La petite force allemande est repoussée par les maquis contrôlant la seule route menant au massif jusqu'à Saint-Nizier. Le 15 juin, les Allemands reviennent avec de l'artillerie et une force plus importante et forcent le maquis à se retirer. Durant le reste du mois de juin, les Allemands lancèrent plusieurs autres attaques de sondage sur le Vercors. Les alliés parachutèrent des armes et du matériel au maquis le 27 juin et envoyèrent deux équipes pour les aider : une équipe OSS de 15 soldats américains commandée par le lieutenant Vernon G. Hoppers et une équipe SOE de quatre hommes dirigée par le major Desmond Longe. Longe parlait peu ou pas français et Cammaerts s'offusqua de l'arrivée inopinée de l'équipe de Longe, les qualifiant de << voyeurs non professionnels >> et affirmant son autorité en tant que haut responsable britannique sur le terrain dans le sud-est de la France.

Fabrice Grenard, directeur historique de la Fondation de la Résistance, explique les maquis en France de 1943 à 1944.

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Le lieutenant-général allemand Karl Ludwig Pflaum était le commandant des forces allemandes attaquant le maquis du Vercors. Avec huit à dix mille soldats, Pflaum établit un cordon de soldats autour du massif pour empêcher la fuite des maquis et lance le 21 juillet une attaque à grande échelle. Les colonnes allemandes avancent vers le sud le long d'une route partant de Saint-Nizier au nord-est et depuis le sud le long d'une route partant de la ville de Die. Les troupes alpines traversèrent les remparts orientaux redoutables, mais peu défendus, du massif. Les préparatifs en cours pour ces assauts étaient bien visibles pour le maquis. L'élément de surprise de l'offensive fut le débarquement de 200 aéroportés en planeur près du village de Vassieux à l'arrière de la défense du maquis. Les atterrissages de planeurs ont été soutenus par des avions de guerre bombardant et mitraillant les positions du maquis. Dès le premier soir, il était clair que l’assaut allemand était en train de réussir. Le commandant du maquis Huet réunit ses chefs et ils décidèrent de continuer à se battre jusqu'à ce que la défaite soit inévitable puis de se disperser dans la forêt et les montagnes du massif, anticipant le retrait prochain des Allemands.

Le maquis a adressé un message amer aux autorités de la France Libre à Alger et au SOE à Londres en les traitant de << criminels et de lâches >> pour ne pas avoir envoyé d'aide. Les derniers sursauts de la résistance organisée ont eu lieu le 23 juillet avec les maquis survivants se réfugiant dans les forêts ou s'enfuyant vers les plaines entourant le Vercors. Huet se cache dans les forêts jusqu'au 6 août, date à laquelle il tente de rallier ses forces survivantes et, revenant à la tactique de la guérilla, le 8 août, le maquis effectue plusieurs raids, affirmant avoir tué 27 Allemands. Le débarquement allié tant attendu dans le sud de la France eut lieu le 15 août et les forces alliées avancèrent rapidement vers le nord, aidées par le maquis. Le 22 août, la ville de Grenoble est libérée du contrôle allemand et les maquis du Vercors défilent au défilé de la victoire. Les pertes parmi les maquis au cours de la bataille ont été lourdes avec des estimations de 659 maquisards et 201 civils tués. Les pertes allemandes s'élèvent à 65 tués et 18 disparus.

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Le 8 novembre 1942, les alliés débarquent en Afrique du Nord, au Maroc et en Algérie.

L'idée est d'ouvrir un second front pour soulager les troupes russes. Les troupes de Vichy ouvrent le feu sur les alliés conformément aux ordres reçus de Vichy. La prise d'Alger se fait grâce à la Résistance française. Dès le mois d'octobre 1940, un groupement de résistants favorables aux alliés avait été créé à Alger. D'autres résistants venus de métropole s'étaient joints à eux. Il y a eu des négociations entre résistants français et américains. Nos résistants neutralisèrent les batteries côtières des hommes de Vichy et occupèrent la plupart des ponts stratégiques. A noter que le général de Gaulle n'avait été ni consulté ni mis au courant de ce débarquement.

chevalier-du-temple

La Milice qui a été fondée le 30 jancier 1943 par Vichy, était une organisation paramilitaire supplétive de la Gestapo qui était associée à la terreur et aux exactions criminelles. Elle était constituée d'environ 30 mille hommes dont la mission principale était la lutte contre les résistants. Elle s'est également distinguée dans la chasse aux juifs, aux communistes, aux franc-maçons ainsi qu'aux réfractaires du STO. Joseph Darnand qui fut une figure majeure de la collaboration totale avec les nazis, sera le chef opérationnel de la Milice.

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Joseph Darnand s'engagera dans la Waffen SS en août 1943 et prêtera serment à Hitler. Sa Milice qui fut une supplétive des troupes allemandes, lutta contre la Résistance et participa à la liquidation e nos héros des maquis des Glières. Spécialisés dans la torture systématique et les exécutions sommaires, ces salopards de la pire espèce se livraient à des massacres comme à Saint-Amand-Montrond le 11 juin 1944 où, après leur passage, on trouva 80 cadavres de civils dans un puit. La Milice faisait aussi la chasse aux hommes politiques qui s'opposaient à l'Allemagne nazie. A Châteauroux la Milice sillonnaient les rues en tirant au hasard sur les passants. A Rillieux-la-Pape et Mâcon les miliciens fusillaient copieusement. Dans ses rangs il y avait des aventuriers, des repris de justice criminels de droit commun qui s'adonnaient à des vols, des cambriolages, rackets et extorsions de fonds qui discréditèrent complètement la Milice aux yeux de la population. Devant tant d'extrêmisme, les miliciens devinrent très impopulaires auprès de la population.

marcopolo

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l'avantage avec le régime de Vichy c'est que tu as l'embarras du choix, pour selectionner des videos à charge, pour illustrer la période

chevalier-du-temple

Une entrevue qui ne manque pas d'intérêt avec l'historien Jean-Pierre Azéma spécialiste de la Seconde Guerre mondiale, plus spécialement du régime de Vichy et de la Résistance.

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En mars 1942, le comité français de libération nationale "France combattante" fait appel aux autorités de l'Union soviétique en leur proposant d'envoyer en URSS un groupe de pilotes et de mécaniciens de l'aviation pour participer aux hostilités contre l'Allemagne. Le 25 novembre 1942, l'accord franco-soviétique est signé sur la formation d'un escadron aérien français sur le territoire de l'URSS. L'escadron a été formé le 4 décembre 1942 dans la ville d'Ivanovo.

Le Régiment Normandie-Niemen était un escadron de chasse, plus tard Régiment de l'Armée de l'Air Française Libre. Il a servi sur le front est de la Seconde Guerre mondiale avec la 1re Armée de l'air soviétique. Le régiment se distingue par le fait qu'il est l'une des deux seules unités de combat aérien d'un pays allié d'Europe occidentale à avoir participé au front oriental pendant la Seconde Guerre mondiale et la seule à avoir combattu avec les Soviétiques jusqu'à la fin de la guerre en Europe.

Quatre de ses pilotes, Marcel Albert, Marcel Lefèvre, Jacques André et Roland de La Poype, deviennent des héros de l'Union soviétique.

Ses honneurs de bataille comprennent des noms tels que Briansk, Orel, Ielnia, Smolensk, Königsberg et Pillau. Il a reçu les décorations suivantes : de France, la Légion d'Honneur, la Croix de la Libération, la Médaille Militaire, la Croix de Guerre à six palmes ; d'URSS, l'Ordre de la Bannière Rouge et l'Ordre de lexandre Nevsky, avec 11 citations entre les deux ordres.

Les pilotes français de l'escadrille Normandie-Niemen dérangeaient tellement les allemands que le maréchal Wilhelm Keitel publia l'ordre suivant : << Tout pilote français capturé sera exécuté immédiatement. >> Il faut dire que nos pilotes qui volaient sur des chasseurs russes "YAK"étaient très efficace, ils ont réalisé plus de 5000 missions et abattu 273 avions allemands.

L'histoire du groupe Normandie-Niémen est très populaire en Russie et les Russes ne manquent jamais l'occasion d'honorer nos héros tombés sur leur sol en combattant les nazis. Les Russes ont consacrés des chansons et des muséums à la bravoure et au sacrifice des pilotes venus de France pour combattre à leur côté l'ennemi commun.

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Puisque nous parlons d'aviation et de ses héros Français, j'aimerais en profiter pour rendre hommage à Pierre Clostermann notre as des as, premier pilote de chasse Français des FAFL ou Forces Aériennes Françaises Libres, avec 33 victoires homologuées et 5 probables. Il était Companion de la Libération. A la date de son décès en 2006, Pierre Clostermann était l'homme le plus décoré de France.

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Qui se souvient de ce héros de la Résistance, souriant face au peloton d'exécution ?

Jusqu'en 1984 rien ne permettait de localiser le cliché ou de connaître l'identité de ce résistant, qui renvoyait l'image d'une France héroïque préférant la mort à l'oppression nazie. Depuis la Libération cette photographie représentant le symbole des martyrs de la Résistance est restée énigmatique. Cette photographie a été diffusée dans le monde entier, dans les ouvrages historiques, les manuels scolaires et les magazines, sans jamais pouvoir identifier son origine et sa localisation.

Puis, en juillet 1984, grâce à la curiosité d'un journaliste du nom de Christophe Grudler et du photographe James Wood qui avait passé ses années d'enfance à jouer dans les fossés du Château de Belfort, le lieu de l'exécution fut identifié. Il s'agit actuellement du Fort Blanc. On fait donc appel à l'aide de la presse, à ceux qui pourraient identifier le fusillé souriant et incroyablement, Christopher Grudler est contacté par un certain Jean Blind qui prétend être le fils de la personne exécuté. La reconstitution des évènements va être un choc pour tous.

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Après la défaite de 1940, de nombreux hommes de gauche s'égarent dans la collaboration par pacifisme ou anticommunisme. Certains, comme l’ancien ministre du Front populaire, Charles Spinasse, décident de soutenir la politique de collaboration de Vichy. Mais se font déjà sentir les soubresauts de la révolution nationale organisée par les fonctionnaires de la branche radicale-socialiste. A Paris, les partisans les plus durs de l’Allemagne se réunissent.

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Comment parler de la Résistance sans rendre hommage à une très grande résistante Madame Marie-Madeleine FOURCADE qui fut une héroïne de la première heure et la seule femme chef d'un grand réseau français, le réseau ALLIANCE.

Dès 1940, ne se faisant pas d'illusion concernant Pétain, elle décide de s'engager dans la lutte contre Hitler. Cette jeune mére de famille de trente ans va organiser et diriger un des plus importants réseaux français de renseignement de 1941 à la fin de la guerre. Femme d'une formidabe volonté et d'un courage d'acier, elle a imposé sa compétence et son autorité à 3.000 résistants qui allaient des généraux aux gens les plus modestes.

Organisé dans l'Ouest de la France, le réseau ALLIANCE que les allemands appelleront "l'Arche de Noé" en raison des pseudonymes d'animaux de ses membres, obtiendra des renseignements exceptionnels et les Britanniques reconnaîtront Madame Fourcade comme chef des renseignements militaires.

Cette grande dame de la Résistance était une patriote extraordinaire, grande organisatrice et entraîneuse d'hommes. Son réseau était composé d'un quart de femmes. Il fournissait de précieux renseignements sur les transports allemands, les rampes de lancement des V.I et V.II dans le nord-ouest de la France ainsi que des renseignements sur les défenses allemandes de l'Atlantique. Son réseau était très actif mais aussi très éprouvé avec la perte d'un tiers de ses membres. Son combat patriotique a été efficace contre les nazis.

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Hommage et admiration à nos héros de la Résistance, héros de la première heure. Une lettre parmi tant d'autres d'un jeune résistant de 17 ans à sa famille avant d'être fusillé par les nazis : << Ma vie a été courte ! Je n'ai aucun regret, si ce n'est de vous quitter. Je vais mourir... Je vous quitte tous, toutes, toi Maman, Serge, Papa, je vous embrasse de tout mon coeur d'enfant. >>

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Hommage à Godefroy Scamaroni, dit Fred Scamaroni, grand résistant Corse né à Ajaccio le 24 octobre 1914 et mort dans la citadelle de cette même ville le 19 mars 1943. C'était un haut fonctionnaire français, membre de la France libre dès 1940, héros et martyr de la Résistance. Arrêté par la police politique italienne (OVRA) à Ajaccio alors qu'il dirige le réseau Action R2 Corse, il est horriblement torturé. Il se suicide dans sa cellule de la citadelle d'Ajaccio pour ne rien révéler. Respect et admiration.

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.Du 13 septembre au 4 octobre 1943, l'armée française avec l'assistance du maquis Corse effectue une opération militaire pour la libérer de ses occupants allemands et italiens. Ce sera le tout premier acte de libération de la France.

Déjà, en juin 1943, les résistants Corses avaient mené une insurrection contre les occupants ifaliens, laquelle fut durement réprimée par l'Italie. Le 5 octobre 1943, la Corse devient le premier département de France métropolitaine libéré, sans véritable intervention des alliés en pleine offensive en Italie.

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Film d'Archives : La 2ème division blindée française (2e D.B.) du général Leclerc débarque à Utah Beach . Images du général Leclerc. Destruction d'équipement allemand près de Saint-Denis-le-Gast. Prisonniers allemands à La Rochelle.

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Le général de Gaulle qui traverse la Manche à bord du torpilleur "La Combattante" décore le "pacha" du torpilleur, le capitaine de corvette André Patou. Le général débarque ensuite à Graye-sur-Mer dans le Calvados à bord d'un véhicule amphibie DUKW. Accueilli par le Major écossais Sanderson servant à l'état-major du 21st Army Group, il est conduit à Bayeux pour un discours, place du château. La foule a été rassemblée par Guillaume Mercader, chef de la Résistance du Bessin.

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Hommage, admiration et reconnaissance à nos frères Canadiens-français du "Régiment de la Chaudière" qui, le 6 juin 1944 débarquèrent en Normandie.

La chute de la France en 1940 a eu un impact considérable au Québec où l'on éprouve un vif sentiment de sympathie et de chagrin pour la France, l'ancienne patrie. Les québécois se portent volontaires et s'engagent dans les troupes royales canadiennes ou viennent grossir les rangs des régiments francophones de la Chaudière, de Maisonneuve et des Fusiliers de Mont-Royal. Il existait également un régiment d'artillerie francophone, le 4ème Régiment d'artillerie moyenne, le seul régiment d'artillerie de langue française de l'Armée canadienne durant le conflit. Le 21 juillet 1941, le Régiment de la Chaudière est envoyé en Angleterre où il reçoit un entraînement intensif. En 1944, l'entraînement redouble d'intensité et l'on sent qu'une opération de grande envergure se prépare. Le 3 juin, les troupes sont mises en état d'alerte et le 5 juin au soir, l'opération du 6 juin est annoncée.

A l'aube, au milieu de la Manche, la mer était démontée, dans quelques heures cette magnifique unité francophone va se montrer extraordinaire de courage au milieu de l'enfer des plages normandes. Pour tous ces gars du Québec l'émotion est grande car pour eux, l'assaut sur les plages normandes constitue un formidable symbole, celui du retour au pays de leurs ancêtres. Le Régiment de la Chaudière est la seule unité canadienne-française à participer au débarquement de Normandie le 6 juin 1944. Les autres régiments francophones rejoindront les "Chauds" au début de juillet 1944.

Vers 8h45 du matin, le Régiment de la Chaudière débarque sous un feu ennemi intense à Bernières-sur-Mer, code "Juno Beach". Le premier objectif était d'abord de contrôler les neuf kilomètres de Juno Beach pour assurer la jonction entre les plages britanniques Gold Beach et Sword Beach. Ensuite, il s'agissait d'effectuer une percée entre Bayeux et Caen, puis prendre l'aéroport de Carpiquet en dehors de Caen. Le débarquement était fait sur une base de sauts de grenouilles. On débarquait, on devait courir le plus vite possible loin de la plage, puis se creuser une tranchée pour se protéger. Puis allant de l'avant on recommençait en gagnant du terrain par petits pas. C'est ainsi que le régiment, au prix de nombreuses vies humaines, progressera de quelques dizaines de kilomètres quelques jours après le débarquement.

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Une fois arrivés en Normandie les gars de la Chaudière vont affronter la 716ème Division d'infanterie allemande et ils savent qu'ils vont subir de nombreuses pertes. Ils réussissent cependant à éliminer les défenses côtières allemandes de Grayes à saint-Aubin et entre dans Bernières-sur-Mer. Puis ils empruntent la direction de Beny-sur-Mer, qui est le premier objectif du Régiment. Les combats se déroulent au milieu de la population civile durement éprouvée. Ils s'insèrent à plusieurs kilomètres à l'intérieur des terres en nettoyant les bourgs de la Thue et de la Mue, ainsi que les bourgades de Colombey, Basly, Beny sur l'axe routier Caen-Courseulles. Le soir du jour "J" les "Chauds" ont atteint tous leurs objectifs.

Le gros du régiment est à Colomby-sur-Thon ou occupé à batailler les allemands dans les carrières de Fontaine-Henry. Autour de deux heures du matin se produit un échange de coups de feu avec une colonne allemande appartenant au 192ème régiment de Panzergrenadieren qui fonce sur les "Chauds" au pas de charge. Heureusement, les Canadiens-français possèdent des canons de 57mm antichars qui créent le chaos parmi la colonne allemande. Un combat sanglant va se poursuite toute la nuit et les troupes allemandes qui se trouvent en rase campagne sans pouvoir se mettre à couvert, sont littéralement décimées par les fusils mitrailleurs québecois.

A la mi-juin, le Régiment de la Chaudière arrive à Rots. Le Régiment qui a combattu tout le mois de juin aux alentours de Caen, va entreprendre dès le 4 juillet avec d'autres unités canadiennes et anglaises, la reconquête de l'aérodrome de Carpiquet qui est défendu par la 12ème Division blindée SS << Hitlerjugend >>

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