Par mon cap
Un peu de lecture en "copié-collé" et chacun (et chacune) en fera ou non sa religion, ou pas !
Si l'homosexualité était encore un problème today, l'équipe de notre chef Macron serait réduite à sa plus simple expression, mais bon, on commentera pas et on ne citera personne, évidemment !
Je vous balance le CC, pour info...
L’homosexualité éclaire-t-elle d’un jour nouveau le « rapport » entre les sexes ? Celle-ci permettrait-elle la connaissance d’une vérité particulière sur le sexe et l’amour, comme le prétend une certaine école de sociologie [2]
Voir en particulier P. Bourdieu, La Domination masculine, Liber…
Ou bien au contraire, cette prétention n’est-elle qu’une manifestation de la dimension perverse prétendue propre à toute conduite homosexuelle ?
Le terme « homosexualité » est relativement récent. Il apparaît en 1869 sous la plume du Dr Bankert de façon concomitante à une psychologisation des conduites sexuelles, et au rattachement des déviations de certaines de ces conduites à un trouble psychopathologique ou à une maladie [3]
L’histoire de la naissance du concept d’« homosexualité » est…
Est devenue une manifestation pathologique ce qui auparavant était considéré comme un acte criminel : celui de sodomie. C’est parce qu’on est passé de l’acte à la conduite, de l’éventuel à l’habituel, qu’est né le concept d’homosexualité précédé d’ailleurs de celui d’« inverti ». L’homosexuel(le) est devenu(e) le sujet défini par un choix d’objet du même sexe que lui, avec pour conséquence un fait classique en psychiatrie : la tendance à rapporter une conduite dite « anormale » à une personnalité pathologique caractérisant un individu. La conduite homosexuelle fait l’homosexuel, la conduite toxicomaniaque fait le toxicomane, etc. Double glissement donc : celui de l’acte à la conduite, celui de la conduite à un type de personnalité disposant à de telles conduites.
Mais dans ce moment où la médecine identifie l’homosexualité à une conduite anormale au sens étymologique, c’est-à-dire avec ce qui sort de la norme et en l’occurrence de la norme du vivant, elle l’inclut dans le champ plus large des perversions (de ce que l’on appellera d’abord « l’instinct sexuel »), lui faisant ainsi côtoyer aussi bien la bestialité que le sadisme, le masochisme que la nécrophilie, mettant sur le même rang les particularités d’un choix d’objet et les particularités d’un rapport à l’objet.
Il n’est alors pas très difficile de montrer que l’homosexualité comme perversion et donc comme « maladie » de l’instinct sexuel ne fut qu’un relais pris par la stigmatisation de l’homosexualité à partir du moment où la médecine a été pressée d’assimiler le pathologique avec l’anormal et où elle devient aussi auxiliaire de justice.
Chacun sait que les homosexuels n’ont pas attendu les « progrès » de la médecine pour être persécutés. Ils le furent à différentes époques, dans différents types de société, et même la Grèce ancienne se montra critique à leur égard. Ils furent persécutés pour différentes raisons, la principale étant sans doute la nécessité, fortement enracinée, de lier la sexualité humaine aux modalités de la reproduction biologique, mais les considérations économiques, notamment celles sur lesquelles insiste Michel Foucault concernant le gaspillage chez l’homme de la force que constitue sa semence, ne sauraient être éludées
Cf. M. Foucault, Histoire de la sexualité, Gallimard, Paris, en…
La médecine a finalement évincé le problème de l’homosexualité comme maladie : rappelons que le terme de « perversion » ne fait plus partie de la quatrième classification standardisée des maladies mentales (dsm 4) et que son éviction s’est faite sous la « pression de la rue », celle de certaines associations d’homosexuels [5]
On a procédé par vote pour éliminer homosexualité et perversion…
Le terme de « paraphilie » qui est alors venu remplacer celui de « perversion » a eu pour première conséquence d’escamoter tout débat sur la perversion d’abord et sur l’homosexualité ensuite : si tous les homosexuels n’étaient pas des pervers, cela ne signifiait pas pour autant que la perversion n’existe pas ; restait alors à tenter d’en donner clairement une définition.....
(fin de sic)
Bon, on pourrait continuer, mais les lecteurs perdre patience....
Finalement
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