Simon Dans un livre intitulé "la France qui tombe", publié en 2003, qui défraya la chronique, Nicolas Baverez avait diagnostiqué le déclin de la France.
la France est économiquement tuée par l'Allemagne via l'UE et par les Etats-Unis via la 5è colonne de jeunes américanistes à la Sarkozy ou Macron.
Baverez commettait un contre-sens, en prônant du libéralisme à la Thatcher et en s'en prenant faussement de manière typiquement néo-libérale simpliste à l'État.
Or, la Commission Européenne est, justement, une entité économiquement ortho-libérale.
les "joyaux" industriels français, comme on dit, ont été crée par des politiques étatiques de gouvernement de droite dans le temps, tel par exemple le parc nucléaire.
Au sommet de l'Etat et au sein des élites, c'est tout bêtement le sens de la nation, le sens civique, qui importe.
Un libéral ou néo-libéral en est dénué, car leur doxa c'est la finance trans-frontalière. C'est uniquement lorsque le déshabillage des moteurs de l'économie réelle dans le pays commence à poser trop de problèmes, qu'ils se sentent alors un souçi "national".
Ou alors c'est libéral américain, et pour se garder les gros paniers, il n'hésite pas à jouer de protectionnisme et de ... justement, intervention de l'Etat dans l'économie, pour tuer des concurrents.
Le cas de la mise à mort de Alstom est exemplaire. Un réseau de types qui ne voient pas plus loin que leur nez et portefeuiile, et atteints du syndrôme du caniche des yanquis. Macron alors conseiller de Hollande se mettait en travers de Montebourg, et le même Macron une fois aux commandes, forcé de tenter de récupérer des morceaux du jouet qu'il a lui-même contribué à casser. À tout le moins pour la forme, car après son quiquennat qui sait où Macron ira bosser? chez Goldman Sachs comme Barroso? chez Blackrock? etc
La position relativement à l'Allemagne est absurde.
La raison pour laquelle le fameux/fumeux "couple franco-allemand" était formé sous Mitterrand c'est simplement que la réunification en 1991 envoya une onde de choc au sein du gouvernement, qui se mit à craindre une grosse Allemagne très forte faisant de l'ombre et reconstituant son empire sur l'Europe Centrale.
Ils ont cru, les benêts, qu'en faisant du gringue aux boches, à coups de t'es-mon-pote et d'initiatives culturelles à la Arte, celà aurait un effet psychologique qui mentiendrait l'Allemagne jugulée.
Alors même que déjà sous Kohl, le CDU n'a fait que reconstruire un Reich et un Drang nach Osten 2.0. en se tapant des français, lesquels ont continué à s'accrocher comme l'amant débouté collant aux basques de la nana qui ne veut absolument pas de lui, le méprise et au mieux lui fait des risettes occasionnelles.
Le comportement du gouvernement Kohl déjà pendant les guerres yougoslaves aurait du faire sursauter . Kohl et le CDU étaient en train de simplement se venger de 1914, sous l'oeil amusé et encourageant des amerloques.