Macron a pris en compte la representativité du parlement en utilisant le 49.3....
D’abord,
- Borne et les avortons de sa majorité toute relative.
Ensuite,
- Mélenchon et sa révolution populaire bolchévique,
- M.Le Pen et son évolution républicaine légaliste,
- Retailleau/Ciotti et leurs volutes d’enfumage politicien ,
- Faure et sa voilette du gaullisme social.
Voilà le clivage que provoque Macron pendant son mandat, voilà le remous qu’il produit, voilà toute l’instabilité politique qu’il déclenche, et voilà les haines qu’il déchaîne en cherchant le bugne à bugne avec les représentants du peuple, le peuple lui-même, et les corps intermédiaires. Une inhérence à sa posture de monarque auto-satisfait repus d'absolutisme et chauffeur d'ambiance charivarique...
Il en est conscient, et en ne mettant pas les deux pieds dans le plat de cette fricassée soumise davantage au recuit politicien, il aurait l’impression de renier sa nature profonde si dans sa relation à l’autre, il refoulait la condescendance, la suffisance et sa propension à s'étaler en tant qu'être éminemment supérieur qui donne de l’éclat à tout ce qu’il touche...A ses yeux, s’entend.
Ce type est porté par une pulsion de destruction, parce qu’en organisant le chaos, il définit délibérément ce qu’est un macronisme prêt à bâtir le devenir de son prince, à partir d'une légitimité douteuse, certes, mais dont le principe moral est accessoire au regard de la légalité du suffrage.
Pour ce roi sans royaume, le pouvoir est un abus en soi, naturel, face à des gens de peu et ignorants de ce qui est bien et bon pour eux.
Et régenter des imbéciles lorsqu’ils ne comprennent rien à la chose publique, est un passe-temps pour Macron. Il se désolerait s’il ne pouvait pas jouer avec le feu de la colère populaire.
Cependant qu'il connaît également ses limites...Courageux mais pas téméraire...Voire froussard, si l’on s’en réfère à la période gilets jaunes.
En tout cas, plus le vote aux présidentielles est le défaut majeur qui cause le dissensus démocratique, plus Macron trouvera de contentement de soi à vouloir régner sans partage sur des esprits médiocres...Du moins en est-il persuadé.
C’est sa revanche et son triomphe, d’en faire baver des ronds de chapeau, à tous ces administrés dont il est dit qu’ils sont réfractaires à toute forme de gouvernance, en particulier celle qui consiste à mépriser ouvertement leurs attentes ...
Des attentes qui ne sont pas toujours en adéquation avec le sens civique de citoyens dits responsables de leur destin...cette seconde mandature aurait pu être une copie conforme du 1er quinquennat, par l’ouverture d'autres guichets venant compléter les fins de mois difficiles au nom de la paix sociale..Mais non, l’opulence, c’est fini.
Donc, la crainte des lendemains de fatalité politique et la résignation des citoyens dindonnés au milieu de cette mauvaise farce, reprendront-t-elles leur place dans une société discrète où la démocratie et la république ne servent que ceux qui veulent le bon droit...Celui de leurs petits intérêts personnels.
Ce nouveau bordel n’est-il qu’une gesticulation de plus au sein d’une population qui ne peut plus voir Macron, en vrai, ni même en peinture ? ...😇
Un loser magnifique qui a cru mordicus qu’un chef est là pour cheffer, coûte que coûte?...
La France serait ce pays de potaches qui s’attaquent aux poubelles de la plus belle ville du monde 🙃. Quelle forfaiture ! ainsi que de skieurs parisiens et processionnaires en cet hiver finissant, lâchés sur les routes de stations où rien, non plus, n’est gratuit... C’est, entre autres plaisirs saisonniers de ces citadins-là, le prix prohibitif d'un forfait...
Mais à chacun ses priorités et son sens de la fête.