Les émeutes. Le monde à l' envers.
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Le pays a été mis à sac. Ses représentants, policiers, gendarmes ou maires visés avec une intention criminelle, des bandes incontrôlées ont semé le chaos.
Et l’on nous dit que le « pic de violence est désormais passé » et qu’un diagnostic est en cours pour comprendre « les causes profondes ».
En fait il a été opéré par les voyous un test géant sur les modalités d' exercice de l’autorité par l’État. Ils ont voulu éprouver leur puissance. Il a fallu le dévouement des forces de l’ordre pour qu' un plus grand désastre soit évité. La police et la gendarmerie ont, au prix d’efforts considérables et d’un professionnalisme sans faille, su contenir le déchaînement de violence.
Il est à remarquer que les forces de l’ordre vivent sous une double contrainte. D’un côté, l’ordre leur est donné de tout faire pour mettre fin aux actes délictueux , et de l’autre, trois épées de Damoclès pèsent sur leurs épaules. La première : ils ne savent pas si elles vont être soutenues par les gouvernants. la deuxième, médiatique : les journalistes risquent de prendre partie pour les émeutiers. Enfin une épée judiciaire : les forces de l' ordre peuvent être poursuivies pour coup et blessure, pour meurtre et même pour racisme par de multiples associations qui guettent leur moindre faux pas.
Le refus d’obtempérer a été le déclencheur de cette crise.
Ce délit est cependant commis quotidiennement, avec des blessés voire des morts au sein de nos forces de l' ordre, ce sans réaction. On s’émeut seulement du fait que cette infraction puisse causer du tort à celui qui en est responsable. C' est le monde à l' envers.