Jean-Aymar Le grand Darwin, dans sa théorie de l'évolution a expliqué comment la vie animale et probablement humaine pouvait s'adapter à son environnement, à sa nourriture.
Parlons donc un peu du "grand" Darwin qui a démontré que les origines de la vie et même de l'espèce humaine pouvaient s'expliquer par des mécanismes aveugles. Dans le sillage de Darwin, il ne semblait plus plausible de considérer l'univers comme créé ou l'humanité comme une créature de Dieu. L'impact philosophique, culturel et émotionnel de cette conclusion pourrait difficilement être surestimé. Cela expliquait le ton de désespoir et d'angoisse qui en est venu à caractériser la culture moderne, le sentiment désespéré que l'humanité était seule et sans amarres, et surtout sans Dieu.
Mais alors l'inattendu s'est produit. À partir des années 1960, les scientifiques ont commencé à remarquer un lien étrange entre un certain nombre de coïncidences autrement inexpliquées en physique. Il s'avère que de nombreuses valeurs et relations mystérieuses en physique pourraient être expliquées par un fait primordial : de telles valeurs ont été nécessaires à la création de la vie.
Le principe anthropique offrait une sorte d'explication à l'un des mystères les plus élémentaires de la physique, les valeurs des constantes fondamentales. Les implications philosophiques de cette découverte étaient tout simplement stupéfiantes. En effet, "l'univers aléatoire" était sorti de la fenêtre. Il n'y avait rien d'aléatoire dans les arrangements du cosmos, comme les physiciens ont rapidement commencé à le voir. La vaste évolution de 15 milliards d'années de l'univers avait apparemment été dirigée vers un seul but : la création de la vie humaine. Le principe anthropique a soulevé des questions fondamentales sur les interprétations modernes de Darwin. Cela a certainement montré que la théorie de la "sélection naturelle" de Darwin ne pouvait plus être considérée comme une explication exhaustive du phénomène de la vie.
Le fait est que la "mort de Dieu" était basée sur une interprétation erronée fondamentale de la nature de l'univers que la science avait inventée à la fin du 19ème siècle. Maintenant, cette image était remplacée par une nouvelle, beaucoup plus complexe et résolument plus compatible avec l'idée que l'univers avait été conçu par un Créateur intelligent.