Effectivement, nous sommes les enfants de Dieu, en ce sens que nous nous comportons mal dès que nous baissons notre vigilance et que nous nous laissons aller aux tentations diverses que ce monde nous offre. Cela ne signifie pas que nous sommes de mauvais élèves car notre côté humain fait partie intégrante de notre nature et il nécessite une foi immense pour lutter contre nos mauvais penchants.
Dieu nous donne la force nécessaire à ces épreuves si l'on fait appel à lui et à force de persévérance, il devient plus aisé de bien se comporter car cela devient une habitude au bout d'un certain temps.
Pour celui qui est pris dans le tourbillon de la vie, et est entraîné par ses vieux démons intérieurs, une aide extérieure sera nécessaire et c'est pour cela qu'il revient aux disciples du Christ d'aider les plus faibles, ce qu'il n'a cessé de prôner.
A James qui attend en vain une preuve matérielle de l'existence de Dieu, ce qui je crois n'est pas le bon cheminement car la réponse se trouve plus certainement dans le questionnement de l'homme sur son rapport à la nature, au rôle qui lui revient de la préserver et à trouver sa place dans ce monde, ce qui n'est pas une tâche simple au regard de ses besoins de plus en plus importants.
Le rapport à Dieu reviendra inexorablement à l'homme lorsqu'il aura compris qu'il n'y a qu'une voie possible pour s'extirper du piège dans lequel il s'enferme et que celle-ci est spirituelle.