paulau
Le photovoltaïque est effectivement un gaspillage pur et simple : autant brûler des palettes de billets en place publique, ça fera du spectacle.
L'éolien, en revanche, c'est plus compliqué. Le pic de production est en hiver, mais il faut certes prévoir une solution de rechange pour plusieurs semaines de vent faible. Cela veut dire soit des centrales à gaz qu'on allumerait de temps en temps (pas si cher que ça), soit une économie de l'hydrogène qu'on produirait les bonnes semaines pour les voitures, et dont on brûlerait en partie les mauvaises semaines.
Le vrai débat sur l'éolien se situe peu sur le coût (tout dépend des normes imposées au nucléaire, la seule alternative non-carbonée) et beaucoup plus sur les surfaces nécessaires : pour se passer des énergies fossiles il faudrait tapisser toutes les côtes françaises avec des champs d'éoliennes de dizaines de kilomètres de large.