Le 9 janvier 2014, fut un jour de deuil pour la liberté d'expression dans notre pays.
En effet, une ordonnance du Conseil d'Etat a annulé une ordonnance de référé-liberté du tribunal administratif de Nantes, qui a suspendu les effets d'un arrêté d'interdiction du spectacle Le Mur de Dieudonné qui devait se tenir le soir même au Zenith de Nantes, ce qui a eu pour conséquence d'interdire le dit spectacle. Cette ordonnance a des conséquences négatives pour la liberté d'expression et les libertés fondamentales.
Ce n'est pas une question d'aimer ou de ne pas aimer Dieudonné, personnellement, je ne suis pas un admirateur de ses pectacles mais plutôt question de la liberté d'expression qui est l'affaire de tous les français.
Ce que l'on peut constater dans cette affaire, c'est que désormais, on peut interdire à priori cette précieuse liberté alors que dans un Etat de droit libre la censure n'a pas sa place. Censurer à priori, c'est mal car dès que l'on censure pour quelque chose de mineur, on ouvre la porte à des censures beaucoup plus graves.
Dans un pays comme le nôtre, si quelqu'un a envie de dire quelque chose, il devrait pouvoir le faire sans crainte et en toute liberté. C'est seulement après que sa responsabilité peut être engagée, mais certainement pas avant. Liberté d'expression avant tout, on ne peut pas censurer d'avance.