Pour Roosevelt, de Gaulle ne représentait pas grand chose, il ne pouvait pas le voir en peinture.
Ce président américain était influencé par les opinions peu favorables de Français de grande notoriété, comme un certain Jean Monnet. lequel tenait des propos extrêmement durs et hostiles envers le général et d'emblée, à fait de lui l'homme à abattre. Voici ce que Monnet écrit à Harry Hopkins, le principal conseiller de Roosevelt le 6 mai 1943 : << Il faut se résoudre à conclure que de Gaulle est un ennemi de la construction européenne et qu'en conséquence, il doit être détruit dans l'intéret des Français. >>
La France Libre et le CFLN étaient tenus à l'écart des grandes décisions : conférences du Caire, de Téhéran et de Yalta, les débarquements en Afrique du Nord et en Normandie.