L'extrême-droite est toujours perdante lorsqu'elle cherche à prouver sa vertu selon les codes du progressisme. C'est ce chemin qui a conduit Le Pen a nous déclarer sans rire que le grand remplacement est un complot.
Plutôt que de vouloir passer sous les fourches caudines de la gauche, l'extrême-droite aurait dû la dénoncer pour ce qu'elle est : une religion colonialiste, impérialiste, épuratrice, totalitaire, obscurantiste, sacrificatrice, mutilatrice. Un pouvoir opprimant et fanatique qui rêve de détruire les peuples, races, nations, cultures et sexes au nom de dogmes bigots, sous la conduite des scénaristes, journalistes et amuseurs.
L'extrême-droite aurait dû se poser comme le camp de la raison face à une folie religieuse criminelle et ignoble, composée de simples d'esprits guidés par des clowns. Peut-être n'aurait-elle pas perdu le combat culturel qu'elle pense sottement avoir gagné.