[supprimé]
Oui, il peut y avoir des choses comme ça. Mais l'intérêt de le rappeler me semble renvoyer à une considération toute différente.
Sur le point précis et dans la mesure où je peux le comprendre, il y avait une confusion au départ, à mon avis. Et sans doute plusieurs confusions, mais on va dire premièrement quelque chose de pas clair sur la nécessité. Le raisonnement mathématique, qui a ses exigences propres, ne tolérait que les conclusions nécessaires, "ces longues chaînes de raisons toutes simples et faciles dont les géomètres ont coutume de se servir..." (Descartes). Bref, le régime du mathématiquement acceptable est celui de la nécessité.
Nécessité, cela veut dire devoir être.
Il y a quelques conclusions à tirer de cela, mais je vais essayer de faire court : la nécessité du raisonnement n'implique en aucune manière une nécessité de l'action et l'on charge abusivement les mathématiciens (je parle des nombreurs, qui sont dans les banques et je ne sais pas combien d'organismes, etc.).
Remarque : je n'y ai pas assez travaillé, dans mes études, mais j'aimais bien les maths. Ce qui était fabuleux - ou au moins ce que j'ai aimé,- c'était la totale liberté de l'esprit. Pas liberté au sens d'avoir le droit de dire des conneries, selon le concept débile auquel certains se complaisent, mais où on peut lancer des hypothèses marrantes, et parfois intéressantes, et voir si ça marche, en étant délivré de certaines choses, comme savoir si ça sert à quelque chose et si ça rapporte du pognon.