Dans le désordre:
- L'abandon des convictions et des idées disqualifie. Ferrand et la cagole de Forcalquier ont quitté le navire PS pour sauver leur tête? Ils ont été détrônés par des électeurs qui leur ont préféré des élus de gauche. Ca valait le coup, non? J'avoue j'ai ri. Lagarde, chef d'un parti qui ne produit rien, s'est fait renvoyer à la niche (par Raquel Garrido, en plus...).
- L'abandon de son territoire aussi, pour ce qui est des députés sortants. Remettre en jeu son mandat sans faire campagne sur sa circonscription permet à d'autres d'accéder à la députation sans avoir fait campagne du tout, avec les seuls moyens d'une étiquette RN. Croire attirer à soi des voix en twittant: "allez les gars, front républicain! bisou et à dimanche"? Sérieusement? Il fallait au contraire revenir sur le terrain avant de se croire un destin national, être près des électeurs jusque dans le détail, faire de la pédagogie.
- Les sénateurs ou prétendants aux sénatoriales sont sortis du bois durant ces élections. Ils étaient partout! Proximité avec les élus, coups de fils, avalanche de mails, recherche de soutiens, photos avec les candidats aux législatives... On est déjà en 2023, dans les départements, ma parole...
- Maintenant qu'ils sont parfaitement représentés, les RN et LFI cesseront peut-être de réclamer la proportionnelle. Ouf!
- On va enfin pouvoir voir le Rassemblement National au travail. Et donc juger sur actes. Je suis sûre qu'au lendemain de cette élection, ils prennent la mesure de la somme des âneries dont vont se révéler capables leurs candidats upgradés.
- Les Républicains feront la pluie et le beau temps, texte après texte. Ils ont la majorité au Sénat, un temps encore. Mais il faut qu'ils se gardent de surfer sur ce qui gonfle actuellement leur orgueil.