La France des quartiers était assoupie...Et l’état qui a construit sa faillite en terme d’autorité juste,
parce qu'impuissant à définir une doctrine impartiale relative au maintien de l’ordre à l’endroit de tous et chacun, s'oblige aujourd’hui, toute honte bue, à convoquer les tartufes de la république pour exprimer une compassion toute stéréotypée et ponctuée par une minute de silence...Une autre manière de se mettre à genoux ?
La crainte des conséquences de cette bavure n’ayant pas empêché le risque d’un embrasement.
Quid de la police ?...Elle ne sait plus où elle habite. Lorsque l’état lui fait croire à la légitimité de ses interventions quant à la présomption de légitime défense protégeant les forces de l’ordre, lesquelles en pareille circonstance, sont désignées comme seuls comptables de la veulerie des élus, cet état fuit encore ses responsabilités...
Ce policier a craqué...Il paiera donc pour ce qui lui est reproché, à savoir la mort injustifiée d’un individu qui n'était pas non plus un « ange » ...Entre nous, faut-il tenir compte du blabla débile d’une starlette du football ? 😇
En France, les mouvements sociaux représentatifs d’une contestation populaire légitime sont réprimés selon la couleur politique des usagers de la rue, présumés d’emblée coupables de désobéissance civique, alors que dans le même temps, ces mêmes élus en place se soumettent, avec la complaisance des poltrons, à la règle édictée par les délinquants. A savoir l’intouchabilité de leur statut, d’autant que le rôle de la justice, se borne à inscrire des condamnations de principe sur le casier judiciaire des récidivistes, plutôt que de signer un mandat d’écrou quand cet acte est jugé suffisant et nécessaire.
Les flics sont simplement déstabilisés par tant d’injonctions contradictoires et sans doute désespérés d’être pris pour des pantins par leur hiérarchie, de ne pas être en phase avec la justice et de passer pour des guignols aux yeux des délinquants .
Est-ce une raison pour faire usage de son arme de service alors que la situation ne l’impose pas ? Non.
Et Macron a affirmé que le geste du policier incriminé est « inexcusable » ?..Ce n’était juste pas à lui de le claironner
à la cantonade pour se dédouaner de l'imputabilité de ses incompétences.
Il n’y a plus de places en prison ?...Il paraît que les communes de France refuseraient l’implantation de maisons d’arrêt
dans leur environnement proche...Sachant que de nombreux établissements pénitentiaires sont construits à la campagne...
Le chaos vient de l’exécutif, et non pas de ses opposants. Ce pouvoir régalien n’a cessé de cacher son impéritie par des coups de menton et des effets d’annonce...
Et cette bavure ne peut qu'alimenter les propos d’un Mélenchon disposé à piétiner une 5ème république dans son errance prétendue démocratique dès lors qu'elle pratique invariablement l’autoritarisme bête et méchant pour les uns et le laxisme accommodant pour d’autres, quand il dénonce que « la police tue » ...
Une caricature qui vient conforter sa parole publique en direction de son électorat. Celui d’une France qui refuse de s’intégrer au sein d’une société désabusée qui a fait sien l’adage : Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage...
La France a choisi son destin de feuille morte. Soit.