Sans doute celui qui consiste à comparer les mises en sécurité respectives d'une enceinte parmi les plus vastes du monde dans les deux situations suivantes :
-match le plus important de l'année opposant deux équipes européennes majeures dont l'une est supportée par un des publics les plus difficiles à canaliser, entré dans l'histoire par la porte sinistre, ayant occasionné marché parallèle sur des billets s'échangeant parfois à plus de 1500 euros, ayant déplacé 25 000 supporters d'un côté et plus de 50 000 fans de l'autre, dont plus de la moitié sans billet.
-match quasiment sans enjeu opposant une équipe de France supportée par un public familial ayant bénéficié de tarifs très préférentiels, dans le but avoué de remplir un stade bien trop vaste pour l'occasion, à un pays de tradition conviviale ayant dépêché 3 000 supporters aux joues rouges de bonheur.
Voilà un sacré débat, oui, car le moins que l'on puisse en dire est que les problématiques se jouxtent.
Avez-vous déjà consommé du côté de Concarneau, dans un boui-boui à touristes ce que les pêcheurs du coin affublent du quolibet de " lanterne " ?
Il s'agit d'un tourteau de belle dimension, semblant vigoureux à la trempée, comme agitant ses pinces dans tous les sens pour mieux qu'on le remarque, le dos miroitant des reflets des néons de la salle enfumée, l'oeil nacré et le feston se voulant tranchant.
Mais voilà, le bestiau vient juste de muer et la fourchette du gourmand dans sa frénésie ne rencontre que le vide. Oui, le mastoc chitiné est immensément plein de vide, au point que les marins en feraient bien une lanterne de pont supérieur.
Qui parfois éclaire mon sourire qui survole quelques longueurs dédiées à l'affichage personnel, aussi vain que ridicule.
Sarcastiquement.
Greg'